Les trois étapes de la reprise économique mondiale

Points à retenir

  • La reprise économique mondiale ne devrait pas se résumer à une seule lettre – elle ressemblera plutôt à la fusion de plusieurs lettres et comprendra trois étapes, la première étape de la reprise étant probablement caractérisée par l’attrait pour les actifs risqués.
  • Nous nous attendons à ce que la reprise s’essouffle au cours de la deuxième étape, la croissance se heurtant à de plus grandes difficultés; les élections présidentielles américaines de novembre et la volatilité des relations entre Washington et Beijing devraient influencer l’humeur du marché.
  • À long terme, nous nous attendons à un virage progressif vers la régionalisation, alors que les pays tentent d’atténuer leur dépendance économique aux États-Unis et à la Chine.

Éviter les catégorisations simplistes : comprendre la forme de la reprise économique mondiale

Le moment est venu de rejeter l’idée selon laquelle la forme d’une seule lettre – qu’il s’agisse d’un V, d’un U ou d’un L – peut représenter le profil de la reprise qui aura lieu. Il est préférable d’envisager la reprise en trois étapes, chacune ayant ses propres thèmes et créant différents types d’occasions et de risques. 

Tableau simple présentant les trois phases de la reprise économique : la phase 1, la reprise rapide, sera caractérisée par des données économiques encourageantes et des politiques monétaires et budgétaires sans précédent. Pendant la phase 2, qui pourrait commencer en septembre, la reprise économique devrait ralentir, tandis que le chômage dans certains secteurs demeurera élevé, car la capacité des entreprises est réduite par les mesures de distanciation sociale. La troisième phase, la nouvelle normalité, qui devrait commencer en 2022, est une période pendant laquelle les changements structurels de l’économie mondiale, comme la démondialisation, deviendront plus observables. Il pourrait aussi y avoir des appels à l’austérité pour réduire les dépenses budgétaires.

Étape 1 : le rebond rapide

(de mi-avril à août/septembre)

Les dépenses publiques et les mesures d’assouplissement monétaire extraordinaires soutiennent la reprise économique. 

La série de données mondiales fréquemment publiées que nous suivons indique que la première étape de la reprise a commencé à la mi-avril. Cela expliquerait pourquoi les données économiques sont extraordinairement positives – du moins les données sur sept jours et sur un mois – depuis mai.

Au cours de cette première étape de la reprise, nous nous attendons à ce que la croissance rebondisse fortement et récupère de 60 % à 70 % de la production économique perdue entre mars et avril de cette année. Essentiellement, nous croyons que cette étape ressemble beaucoup au type de rebond économique que nous observons habituellement lorsqu’une économie se redresse après une catastrophe naturelle et non une récession traditionnelle. En effet, au départ, la reprise aura la forme d’un V. Plus précisément, nous nous attendons à ce que les données du secteur manufacturier mondial rebondissent vigoureusement et à ce que les indices des directeurs d’achats de nombreux pays pointent à nouveau vers une expansion, au cours de l’été.

À notre avis, de nombreux économistes sous-estiment la vigueur de ce premier rebond en forme de V, parce que certains experts en macroéconomie sous-estiment actuellement l’incidence des politiques budgétaires qui ont été mises en œuvre et accordent trop d’importance aux défis qui ne surviendront que plus tard au cours de l’année. Prenons l’exemple du revenu des ménages. Rien qu’aux États-Unis, les transferts de l’État aux ménages ont atteint environ 3 000 milliards de dollars US en avril, ce qui est nettement supérieur à la perte de salaire enregistrée, qui a été de 1 000 milliards de dollars US. Par conséquent, le revenu des ménages américains a dans les faits augmenté d’environ 2 000 milliards de dollars US au cours de la période. Ces transferts fédéraux, ainsi que l’optimisme raisonnablement solide des consommateurs face à l’avenir, ont grandement atténué l’incidence de la hausse du taux de chômage. 

Graphique illustrant la rémunération des américains et les transferts du gouvernement, de 2004 à mai 2020. Le graphique montre que cette rémunération a chuté de 1 000 milliards de dollars US en avril, mais que les transferts de l’État aux ménages américains ont augmenté de 3 000 milliards de dollars US.

Par ailleurs, peu de gens contestent que les mesures décisives prises par les banques centrales à l’échelle mondiale en mars ont permis d’éviter une profonde crise financière mondiale. Les taux d’intérêt exceptionnellement bas – quoique peu avantageux pour les épargnants – fournissent un soutien essentiel aux activités cycliques (p. ex., le logement aux États-Unis et les activités de crédit à l’échelle mondiale) et réduisent le coût du service de la dette pour les ménages et les entreprises. Pour finir, l’affaiblissement relatif du dollar américain et la stabilisation des prix du pétrole devraient également jouer un rôle important dans cette étape de reprise rapide.

« Au cours de cette première étape de la reprise, nous nous attendons à ce que la croissance rebondisse fortement et récupère de 60 % à 70 % de la production économique perdue entre mars et avril de cette année. » 

Conséquences pour le marché

Même si des obstacles surviendront inévitablement, nous nous attendons à ce que les prochains mois soient principalement marqués par un attrait pour les actifs risqués. Comme les banques centrales s’efforcent de prolonger la faiblesse des taux d’intérêt à court terme, malgré les prévisions d’accélération de l’inflation et de la croissance, il est probable que la courbe des taux des pays développés s’accentuera. Parallèlement, les inquiétudes croissantes suscitées par l’augmentation du double déficit des États-Unis et la pénurie chronique de dollars US pourraient limiter l’appréciation de ce dernier. 

Risques qui guettent nos perspectives

  • Augmentation du nombre de cas de COVID-19, ou preuve d’une mutation significative du virus
  • Détérioration à court terme des relations commerciales entre les États-Unis et la Chine ou autres risques géopolitiques
  • Retrait prématuré du soutien budgétaire ou monétaire (improbable, mais cela demeure tout de même un risque)

Étape 2 : l’impasse

(d’août/septembre à la fin de l’année 2021)

La croissance économique s’essouffle en raison de la diminution du soutien budgétaire.

Si nous comparons la reprise à un long métrage, le début de cette étape serait le moment où le montage musical endiablé prend fin et où les personnages commencent à révéler les défis qu’ils doivent surmonter.

Notre optimisme face à la première étape de la reprise économique contraste avec les inquiétudes que nous éprouvons à l’égard du deuxième semestre de 2020, lorsque la forte accélération des données mensuelles et trimestrielles va rapidement manquer de souffle. Nous nous attendons à ce que les investisseurs, qui jusqu’à présent accueillaient les nouvelles positives sans trop se poser de question, commencent à comparer les données économiques avec celles d’avant la crise.

Cette période sera probablement marquée par une diminution du soutien budgétaire accordé aux ménages et aux entreprises, bien qu’il soit difficile de déterminer si ces mesures de soutien ne seront pas reconduites.

Le fait que certaines mesures de distanciation sociale seront inévitables tant qu’un vaccin contre la COVID-19 ne sera pas largement accessible est particulièrement préoccupant. Cela signifie que de nombreuses entreprises subiront une réduction importante de leur capacité d’exploitation, ce qui peut entraîner une réduction du chiffre d’affaires, de leurs besoins en main-d’œuvre et, au bout du compte, de leur rentabilité. Selon nous, le taux de défaillance des entreprises pourrait (à nouveau) augmenter pendant cette période. Essentiellement, les risques qui semblaient s’être dissipés au cours de la première étape de la reprise pourraient non seulement réapparaître, mais être amplifiés au cours de cette étape de l’impasse. 

Cette période sera probablement marquée par une diminution du soutien budgétaire accordé aux ménages et aux entreprises, bien qu’il soit difficile de déterminer si ces mesures de soutien ne seront pas reconduites. Il s’agit également de la période au cours de laquelle les paiements hypothécaires et les paiements de cartes de crédit dont le report a été autorisé pourraient être exigibles. Cela pourrait faire augmenter les défaillances et nécessiter la radiation d’une partie des créances, ce qui pourrait facilement causer des difficultés supplémentaires.

Bien que la politique monétaire restera vraisemblablement extrêmement accommodante pendant cette période, nous nous attendons à ce que sa capacité à relancer la croissance et à stimuler les marchés des capitaux diminue. Selon nous, cette étape de l’impasse sera probablement difficile pour les banques centrales du monde entier, car, selon toute vraisemblance, les pressions inflationnistes seront faibles et le chômage monstrueux, mais elles ne disposeront que de peu d’outils pour faire face à la situation. 

« Essentiellement, les risques qui semblaient s’être dissipés au cours de la première étape de la reprise pourraient non seulement réapparaître, mais être amplifiés au cours de cette étape de l’impasse. »

Nous nous inquiétons du fait que le chômage et le sous-emploi, qui resteront probablement élevés, commencent à peser de plus en plus sur le comportement des consommateurs américains, qui sont le principal moteur de la croissance aux États-Unis. Les estimations consensuelles du taux de chômage aux États-Unis au quatrième trimestre de 2021 se maintiennent à 9,5 %, soit près de six points de pourcentage de plus que le taux de chômage avant la COVID-191.

Les données provenant des économies de l’Asie-Pacifique, dont la reprise a commencé plusieurs semaines avant celle de la plupart des marchés développés occidentaux, suggèrent que la confiance des consommateurs – qui n’a pas encore atteint un creux – n’affichera pas un regain aussi rapidement que l’activité manufacturière. Il n’y a aucune raison de présumer que la situation dans le reste du monde sera différente.

N’oublions pas que les élections présidentielles aux États-Unis, qui représentent un risque majeur pour les marchés, sont prévues pendant cette étape de la reprise. Peu importe le résultat des élections, nous nous attendons à ce que les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine augmentent à moyen terme. Cela exercera probablement des pressions sur l’ensemble des actifs risqués ainsi que sur les titres des marchés émergents. De plus, les inquiétudes causées par le Brexit et le manque de solidarité à l’intérieur de l’UE devraient également prendre le devant de la scène à ce moment-là, ce qui exacerbera l’inconfort probable des investisseurs pendant cette étape de la reprise.

Conséquences pour les marchés

Cette période sera probablement caractérisée par une grande incertitude sur les marchés, ce qui peut laisser penser que les investisseurs se tourneront vers les actifs de qualité. Selon nous, l’ensemble des marchés des actifs risqués devraient voir leur progression limitée ou devraient accuser un recul. Une légère amélioration de l’inflation – quoique faible – et l’hypertrophie des bilans des banques centrales pourraient soutenir l’or pendant cette période. Selon nous, la courbe des taux aux États-Unis continuera de s’accentuer pendant cette étape de l’impasse, mais à un rythme plus modéré qu’au cours de la première étape de la reprise. 

Risques qui guettent nos perspectives

  • La question visant à déterminer si nos prévisions concernant cette deuxième étape de la reprise économique sont sur- ou sous-estimées dépend de l’évolution de la politique budgétaire, qui, quant à elle, dépend de l’issue des élections présidentielles aux États-Unis.
  • Si un vaccin contre la COVID-19 devenait largement accessible plus tôt que prévu, il pourrait y avoir une réaccélération de la croissance qui permettrait de sortir rapidement de l’étape de l’impasse. En revanche, une deuxième vague de COVID-19 qui exigerait le retour des mesures de confinement pourrait transformer l’impasse en « double creux ».

Étape 3 : la nouvelle normalité

(à compter de 2022)

Démondialisation, changements potentiels de la structure fiscale et recherche effrénée de rendement

Au cours des derniers mois, les commentaires sur les changements structurels probables de l’économie mondiale post-COVID-19 se sont multipliés. Selon nous, la pandémie de COVID-19 a principalement accéléré les tendances déjà existantes et trois thèmes méritent l’attention des investisseurs.

  1. La démondialisation s’accélérera probablement, les sociétés voyant un intérêt à ce que la chaîne d’approvisionnement soit située dans leur pays, tandis que les gouvernements prôneront un plus grand découplage d’avec les États-Unis et la Chine. Il est également possible que les pays décident de renforcer la chaîne d’approvisionnement des produits alimentaires et des fournitures médicales afin d’être mieux préparés à faire face à une autre crise du même genre. Cela pourrait entraîner des pressions inflationnistes modérées et rendre l’idée du régionalisme plus attrayante en renforçant les blocs commerciaux existants ou en créant de nouveaux blocs.
  2. D’ici là, de nombreux pays se trouveront probablement dans une situation budgétaire précaire – peut-être la pire de leur histoire – en raison de la forte augmentation des dépenses publiques destinées à soutenir l’économie. Nous nous attendons à des appels à l’austérité budgétaire, mais également à des politiques de redistribution. Bien que cette situation ne se matérialisera pas nécessairement au cours des deux prochaines années, les marchés devront composer avec l’endettement massif accumulé par les pays, ce qui pourrait redéfinir notre perception de ce fardeau de la dette. De plus, des changements importants pourraient être apportés à la structure de l’imposition des particuliers et des entreprises.
  3. Les taux d’intérêt devraient rester à 0 %, voire devenir négatifs, dans un avenir proche. En effet, nous ne nous attendons pas à ce qu’une grande banque centrale relève les taux d’intérêt avant au moins 2025. Selon nous, cela ouvrira la voie au prochain chapitre de la « recherche de rendement », qui pourrait pousser les investisseurs à prendre encore plus de risques, en remplaçant les obligations d’État par des placements non traditionnels, dont le rendement est plus élevé.
Graphique illustrant la part des obligations mondiales de première qualité dont le taux est négatif. Le graphique montre que, dans l’ensemble, la part des obligations mondiales de première qualité dont le taux est négatif a commencé à chuter après avoir atteint un sommet en 2019. Cependant, elle reste élevée et recommence à augmenter.

Conséquences pour le marché

Au cours de cette phase de reprise, nous nous attendons à ce que la faiblesse du dollar US persiste, mais soit moins marquée que le suggère le double déficit des États-Unis – une pénurie chronique de dollars US dans le système financier mondial fournira probablement un plancher au billet vert2. Selon nous, la faiblesse excessive des taux d’intérêt pourrait rendre les actions relativement plus intéressantes pour les investisseurs. Parallèlement, les actions internationales pourraient dégager un rendement supérieur à celui des actions américaines, si l’on suppose que la corrélation inverse entre le dollar US et cette catégorie d’actifs, qui a existé par le passé, reste inchangée. Du côté des titres de créance, la recherche de meilleurs rendements pourrait rendre les titres à rendement élevé et les titres de créance des marchés émergents plus attrayants pour les investisseurs.

Risques qui guettent nos perspectives

Bien que cela ne fasse pas partie de nos prévisions de base, plusieurs risques pourraient assombrir les perspectives économiques mondiales :

  • Le retour de problèmes liés à la balance des paiements des pays émergents
  • La hausse du nombre de sociétés « zombies », en raison de la politique monétaire extrêmement conciliante
  • Des valorisations inquiétantes sur le marché obligataire

Cela dit, il existe également la possibilité que les prévisions soient révisées à la hausse à long terme, et les investisseurs devraient en être conscients. Si les gouvernements du monde entier décidaient de financer par des dépenses publiques des projets favorisant l’investissement destiné à augmenter la productivité, cela pourrait stimuler la productivité et, par conséquent, la croissance, ce qui soutiendrait l’ensemble des marchés à risque actifs risqués ainsi qu’une reprise durable à long terme. 

Conclusion

La pandémie de COVID-19 a causé une incertitude et une confusion sans précédent sur les marchés des capitaux. Du point de vue économique, les mesures décisives prises par les pouvoirs publics jusqu’à présent ont permis d’éviter une crise financière mondiale – ce qui est une réalisation en soi. Essentiellement, la première phase de la reprise nous a, à notre avis, donné un peu de temps pour réévaluer notre perception du risque et du rendement, et l’occasion de déterminer la stratégie la plus appropriée pour les deux prochaines étapes de la reprise, qui nous réservent probablement quelques obstacles.

1 Bloomberg, au 18 juin 2020. 2 Pour plus de renseignements sur la pénurie de dollars US dans le système financier international, consultez l’article intitulé « This Is the One Thing That Might Save the World From Financial Collapse » publié dans le New York Times, le 20 mars 2020. 

Une crise généralisée dans le secteur de la santé, comme une pandémie mondiale, pourrait entraîner une forte volatilité des marchés, la suspension et la fermeture des opérations de change, et affecter le rendement du portefeuille. Le nouveau coronavirus (COVID-19) perturbe ainsi considérablement les activités commerciales à l’échelle mondiale. Les répercussions d’une crise sanitaire, ainsi que d’autres épidémies et pandémies susceptibles de survenir à l’avenir, pourraient avoir des conséquences sur l’économie mondiale qui ne sont pas nécessairement prévisibles à l’heure actuelle. Une crise sanitaire peut exacerber d’autres risques politiques, sociaux et économiques préexistants. Cela pourrait nuire au rendement du portefeuille, ce qui entraînerait des pertes sur votre placement.

Les placements comportent des risques, y compris le risque de perte du capital. Les marchés des capitaux sont volatils et peuvent considérablement fluctuer sous l’influence d’événements liés aux sociétés, aux secteurs, à la politique, à la réglementation, au marché ou à l’économie. Ces risques sont amplifiés dans le cas des placements effectués dans les marchés émergents. Le risque de change s’entend du risque que la fluctuation des taux de change ait un effet négatif sur la valeur des placements détenus dans un portefeuille.

Les renseignements fournis ne tiennent pas compte de la convenance des placements, des objectifs de placement, de la situation financière ni des besoins particuliers d’une personne donnée. Nous vous invitons à évaluer la convenance de tout type de placement à la lumière de votre situation personnelle et à consulter un spécialiste, au besoin.

Le présent document est réservé à l’usage exclusif des personnes ayant le droit de le recevoir aux termes des lois et des règlements applicables des territoires de compétence; il a été produit par Gestion de placements Manuvie et les opinions exprimées sont celles de Gestion de placements Manuvie au moment de la publication, et pourraient changer en fonction de la conjoncture du marché et d’autres conditions. Bien que les renseignements et analyses présentés dans le présent document aient été compilés ou formulés à l’aide de sources jugées fiables, Gestion de placements Manuvie ne donne aucune garantie quant à leur précision, à leur exactitude, à leur utilité ou à leur exhaustivité, et n’accepte aucune responsabilité pour toute perte découlant de l’utilisation des renseignements ou des analyses présentés. Le présent document peut comprendre des prévisions ou d’autres énoncés de nature prospective portant sur des événements futurs, des objectifs, des stratégies de gestion ou d’autres prévisions, et n’est à jour qu’à la date indiquée. Les renseignements fournis dans le présent document, y compris les énoncés concernant les tendances des marchés des capitaux, sont fondés sur la conjoncture, qui évolue au fil du temps. Ces renseignements peuvent changer à la suite d’événements ultérieurs touchant les marchés ou pour d’autres motifs. Gestion de placements Manuvie n’est nullement tenue de mettre à jour ces renseignements.

Ni Gestion de placements Manuvie, ni ses sociétés affiliées, ni leurs administrateurs, dirigeants et employés n’assument de responsabilité pour quelque perte ou dommage direct ou indirect, ou quelque autre conséquence que pourrait subir quiconque agit sur la foi des renseignements du présent document. Tous les aperçus et commentaires sont de nature générale et ponctuelle. Quoiqu’utiles, ces aperçus ne remplacent pas les conseils d’un spécialiste en fiscalité, en placement ou en droit. Il est recommandé aux clients de consulter un spécialiste qui évaluera leur situation personnelle. Ni Manuvie, ni Gestion de placements Manuvie, ni leurs sociétés affiliées, ni leurs représentants ne fournissent de conseils dans le domaine de la fiscalité, des placements ou du droit. Les rendements passés ne garantissent pas les résultats futurs. Le présent document a été préparé à titre informatif seulement et ne constitue ni une recommandation, ni un conseil professionnel, ni une offre, ni une invitation à quiconque, de la part de Gestion de placements Manuvie, relativement à l’achat ou à la vente d’un titre ou à l’adoption d’une stratégie de placement, non plus qu’il indique une intention d’effectuer une opération dans un fonds ou un compte géré par Gestion de placements Manuvie. Aucune stratégie de placement ni aucune technique de gestion des risques ne peuvent garantir le rendement ni éliminer les risques. La diversification ou la répartition de l’actif ne sont pas garantes de profits et n’éliminent pas le risque de perte. À moins d’indication contraire, toutes les données proviennent de Gestion de placements Manuvie.

Gestion de placements Manuvie

Gestion de placements Manuvie est le secteur mondial de gestion de patrimoine et d’actifs de la Société Financière Manuvie. Nous comptons plus de 150 ans d’expérience en gestion financière au service des clients institutionnels et des particuliers ainsi que dans le domaine des régimes de retraite, à l’échelle mondiale. Notre approche spécialisée de la gestion de fonds comprend les stratégies très différenciées de nos équipes expertes en titres à revenu fixe, actions spécialisées, solutions multiactifs et marchés privés, ainsi que l’accès à des gestionnaires d’actifs spécialisés et non affiliés du monde entier grâce à notre modèle multigestionnaire.

Le présent document n’a été soumis à aucun examen de la part d’un organisme de réglementation des valeurs mobilières ou autre et il n’a été déposé auprès d’aucun organisme de réglementation. Il peut être distribué par les entités de Manuvie ci-après, dans leurs territoires respectifs. Des renseignements supplémentaires sur Gestion de placements Manuvie sont accessibles sur le site www.manulifeim.com/institutional/ca/fr.

Australie : Hancock Natural Resource Group Australasia Pty Limited, Manulife Investment Management (Hong Kong) Limited. Brésil : Hancock Asset Management Brasil Ltda. Canada : Gestion de placements Manuvie limitée, Distribution Gestion de placements Manuvie inc., Manulife Investment Management (North America) Limited et Marchés privés Gestion de placements Manuvie (Canada) Corp. Chine : Manulife Overseas Investment Fund Management (Shanghai) Limited Company. Espace économique européen et Royaume-Uni : Manulife Investment Management (Europe) Limited, qui est régie et réglementée par l’organisme Financial Conduct Authority; Manulife Investment Management (Ireland) Ltd. qui est régie et réglementée par l’organisme Central Bank of Ireland. Hong Kong : Manulife Investment Management (Hong Kong) Limited. Indonésie : PT Manulife Aset Manajemen Indonesia. Japon : Manulife Investment Management (Japan) Limited. Malaisie : Manulife Investment Management (M) Berhad (auparavant Manulife Asset Management Services Berhad), numéro d’inscription : 200801033087 (834424-U). Philippines : Manulife Asset Management and Trust Corporation. Singapour : Manulife Investment Management (Singapore) Pte. Ltd. (société inscrite sous le numéro 200709952G). Corée du Sud : Manulife Investment Management (Hong Kong) Limited. Suisse : Manulife IM (Switzerland) LLC. Taïwan : Manulife Asset Management (Taiwan) Co., Ltd. États-Unis : John Hancock Investment Management LLC, Manulife Investment Management (US) LLC, Marchés privés Gestion de placements Manuvie (États-Unis) SARL et Hancock Natural Resource Group, Inc. Vietnam : Manulife Investment Fund Management (Vietnam) Company Limited.

Gestion de placements Manuvie, le M stylisé et Gestion de placements Manuvie & M stylisé sont des marques de commerce de La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers et sont utilisées par elle, ainsi que par ses sociétés affiliées sous licence.

518823

Frances Donald

Frances Donald, 

Économiste en chef, Monde et stratège

Gestion de placements Manuvie

Lire la bio