Stewart (01:14):

Bonjour et bienvenue. Nous sommes le berceau de l’argent le plus intelligent du monde dans le balado d’InsuranceAUM.com. Je m’appelle Stewart Foley, votre hôte, et je veux vous rappeler que nous organisons un événement Texas Private Credit and ABF qui aura lieu les 5 et 6 novembre dans la belle ville d’Austin, Texas, à l’hôtel Thompson. Il est ouvert aux gestionnaires des placements à base d’assurance et non aux autres gestionnaires d’actifs. Merci infiniment. Bien qu’ils continuent à s’inscrire en grand nombre, nous sommes ravis de la réponse que nous avons reçue jusqu’à présent. Il reste quelques places. Vous pouvez les trouver sur insuranceaum.com/events, et il sera juste en haut de cette page. Je voudrais en venir au balado d’aujourd’hui, qui s’intitule « Composer avec les futurs défis macroéconomiques et les occasions de l’immobilier commercial ». Erin Patterson, qui est la Cochef mondial, Recherche et stratégie, Manuvie, se joint à nous aujourd’hui. Erin, bienvenue. Comment allez-vous aujourd’hui?

Erin (02:14) :

Je vais très bien. Comment allez-vous, Stew?

Stewart (02:16):

Très bien. Finalement, nous y sommes parvenus. Nous avons de petits problèmes techniques ici et là et vous voilà. Le Chef mondial, Recherche et stratégie, des marchés privés dans le secteur immobilier. Vous êtes responsable du développement et de l’exécution des plateformes immobilières, de la recherche et de la stratégie globales, ainsi que de la revue interne. Parlez-nous un peu. Vous avez également une formation intéressante. Vous êtes donc titulaire d’une maîtrise en science de l’urbanisme et planification régionale de la London School of Economics et d’un baccalauréat en histoire de l’art de l’Université de Binghamton. Parlez-nous un peu de Manuvie et ensuite un peu de vous.

Erin (02:51) :

Oui, tout à fait. Merci. Donc, je travaille pour Manuvie depuis un peu plus de deux ans maintenant. Jusqu’à présent, l’expérience est fantastique. Ainsi, à Gestion de placements Manuvie, nos racines sont dans le secteur de l’assurance, et elles nous aident à créer des solutions personnalisées pour les assureurs du monde entier. Nous comprenons l’importance de la stabilité pour les clients de l’assurance, peu importe ce qui se passe sur le marché. C’est pourquoi nous nous concentrons sur des stratégies globales qui équilibrent réellement la protection du capital avec la génération de revenus et la gestion des risques réglementaires. Dans le domaine immobilier, nous disposons actuellement d’une plateforme d’actifs sous gestion d’une valeur totale de près de 20 milliards de dollars. Au total, 44 % de ces actifs immobiliers se trouvent aux États-Unis et 35 % au Canada. Le reste est en Asie-Pacifique hors Japon. Une fois de plus, nous envisageons l’investissement immobilier dans une optique globale, afin d’obtenir les meilleurs rendements pour nos clients.

Stewart (03:48):

Et où avez-vous grandi, et quel a été le premier concert auquel vous avez assisté? C’est la question que nous nous posons actuellement.

Erin (03:54) :

Ah, excellente question. Elle est bonne. J’ai donc grandi en dehors de Manhattan. Dans le comté de Westchester, certains habitants de Long Island considèrent que c’est le nord-ouest de l’État. Comme vous l’avez mentionné, je suis allée à Binghamton, c’est donc dans le nord-ouest de l’État de New York, et c’est là que j’ai grandi. J’ai toujours été intéressée par l’immobilier dès mon jeune âge. C’est-à-dire à l’époque des jeux de Sim City. C’était l’une de mes préférées quand j’étais enfant et je n’ai vraiment jamais pu m’en détacher. Et je pense que c’est une période vraiment passionnante que d’être dans ce monde de la recherche depuis le début de ma carrière. Il s’est passé tellement de choses, nous avons traversé plusieurs récessions et la volatilité que nous connaissons aujourd’hui m’a placé dans une position unique tout au long de ma carrière, me permettant d’être en première ligne et au centre de beaucoup de choses passionnantes. Y compris la scène. J’adore les concerts. Le premier concert auquel j’ai assisté a été celui de Tom Petty, alors que j’étais en deuxième année de l’école secondaire de Jones Beach. Il s’agit donc d’une expérience vraiment spéciale.

Stewart (05:02):

C’était une bonne question à se poser. Ce serait une bonne question à se poser. Commençons donc par des choses plus sérieuses. Selon vous, quels sont les défis macroéconomiques les plus difficiles à relever aujourd’hui et y a-t-il un moyen de les utiliser à l’avantage d’un investisseur?

Erin (05:21) :

Excellente question! Je dirais donc qu’il existe de nombreuses dynamiques sur le plan macroéconomique. Comme vous l’avez mentionné, je suis cochef mondial de la recherche et de la stratégie à Manuvie. Mon cochef est Victor Kana, un docteur en économie. Nous suivons donc en permanence l’évolution de la situation macroéconomique à l’échelle mondiale. Je pense que le thème général est vraiment la volatilité. Ainsi, quel que soit l’indicateur considéré, qu’il s’agisse de la croissance du PIB, des taux d’intérêt ou d’autres facteurs, il y a tellement de bruit et de volatilité sur le marché aujourd’hui. L’une des choses auxquelles nous essayons de prêter attention dans ce contexte de volatilité, de hauts et de bas, de défis et de facteurs défavorables, c’est que cela nous aide à voir quels secteurs sont vraiment résilients et quels marchés sont vraiment résistants. Je parle donc sous l’angle de l’immobilier commercial, bien sûr. Ainsi, lorsque nous réfléchissons à ce qui se passe sur les marchés, qu’il s’agisse de l’emploi, de la volatilité du PIB ou même de la volatilité du produit métropolitain brut, nous cherchons à savoir quels sont les secteurs et les marchés qui semblent encore transcender ces défis, quels sont ceux qui sont les plus résistants.

(06:39) :

Et cela nous aide à éclairer nos stratégies à travers nos différents fonds et comptes gérés séparément, ce qui nous donne un avantage pour déterminer à l’avenir les ramifications de ces secteurs qui pourraient également être plus résistantes. Et si nous réfléchissons à la situation actuelle, nous sommes dans une période de paralysie du gouvernement, ce n’est donc pas sans précédent. Cela ne fait certainement pas longtemps. Cela ne fait que six jours ouvrables. Cette pièce ne nous rend donc pas nécessairement nerveux. Ce qui nous interpelle un peu plus, ce sont les données. Encore une fois, il y a tellement d’indicateurs volatils sur le marché aujourd’hui que nous voulons consulter le plus de données possible. Ainsi, une paralysie du gouvernement, par exemple, entrave réellement notre capacité à obtenir des informations à partir de ces certaines de ces données. Les chiffres du BLS, par exemple, qui devaient être publiés, ne le sont pas. Ont-ils une incidence directe ou immédiate sur notre stratégie?

(07:40) :

Non, parce qu’une fois encore, nous examinons ces indicateurs dans le temps. Nous sommes conscients de la volatilité des marchés, c’est pourquoi nous avons une grande confiance dans les marchés et les secteurs que nous repérons et qui réussissent à résister à cette volatilité. Les droits de douane sont donc quelque chose que nous considérons comme ayant une incidence imminente sur la perturbation du commerce sur les marchés d’un point de vue négatif et créant une certaine incertitude quant à ce qui se passe dans les portefeuilles des consommateurs. Du côté des avantages, nous voyons également apparaître de nouveaux centres commerciaux, des marchés émergents et des occasions sur ces marchés où nous pouvons potentiellement tirer parti de nouveaux bassins de main-d’œuvre et de nouveaux investissements.

Stewart (08:24):

C’est intéressant pour moi parce que j’ai une théorie qui n’est pas prise en compte dans les données, à savoir qu’il se passe des choses, et ce n’est pas un jugement sur ce qu’elles sont, mais il se passe des choses qui ne se sont jamais produites auparavant. Les chiffres du BLS sortent, ils ne sont pas bons. Congédiez ces personnes du BLS, cela n’est jamais arrivé auparavant. Le limogeage d’un gouverneur de la Réserve fédérale n’a jamais eu lieu. Des droits de douane massifs n’ont jamais été appliqués. Ce que je dis, ma théorie, c’est que ce ne sont pas les taux d’intérêt ou l’emploi, c’est l’incertitude qui pousse les gens à s’arrêter et à réévaluer. Il ne faut pas beaucoup d’arrêt et de réévaluation pour provoquer un ralentissement économique. Cela n’apparaît donc nulle part dans les chiffres. Est-ce que cette situation signifie quelque chose pour vous? Évidemment, je suis un animateur de balade, mais je vois, au moins ici au Texas, des choses qui sont des dépenses non essentielles qui semblent être en baisse.

Erin (09:39) :

Vous soulevez de nombreux points très intéressants et c’est en partie la raison pour laquelle je travaille dans la recherche et la stratégie. J’aime le mélange art-science des chiffres, du quantitatif et du qualitatif. C’est la raison pour laquelle nous avons des biens immobiliers. Nous avons toujours besoin de biens immobiliers. Ce qui est fascinant, c’est l’évolution de la consommation de biens immobiliers au fil du temps. Vous avez raison. Comme nous l’avons déjà dit, il y a beaucoup de volatilité et d’incertitude et beaucoup de facteurs psychologiques sur le marché. Quelle est l’incidence réelle de 25 points de base sur le marché? Stimulent-ils vraiment les activités de négociation? Suscitent-ils l’enthousiasme? Les deux côtés de la médaille peuvent être défendus. Je pense que pour l’immobilier, beaucoup d’investisseurs sont restés sur la touche l’année dernière et sont impatients de revenir à l’investissement parce que nous savons que, sur le long terme, l’immobilier est un secteur générateur de revenus solide.

(10:40) :

Nous savons qu’il peut y avoir une stabilité dans l’immobilier, et qu’elle peut se présenter différemment selon l’endroit où nous nous trouvons dans le cycle. Pour en revenir à votre point de vue, les dépenses consacrées aux biens non essentiels sont certainement en baisse. Nous avons encore besoin d’articles de première nécessité. Qu’est-ce qui, dans l’immobilier, répond à ce besoin? Comment pouvons-nous investir dans des secteurs qui seront à nouveau résilients face à l’incertitude et à la récession? Et nous y pensons constamment. Et comme les données affluent, qu’elles soient positives ou négatives, et qu’elles abondent dans les deux sens constamment, comment les intégrer dans notre stratégie? Comment en tenir compte? Comment continuer à raconter notre histoire en conservant notre conviction dans ces secteurs plus résilients? Donc absolument, il peut s’agir d’un jeu psychologique. Il y a beaucoup d’actions sans précédent sur le marché dont nous sommes conscients. Encore une fois, nous pensons toujours qu’il y a des facteurs défavorables, mais aussi des facteurs favorables.

Stewart (11:38):

C’est intéressant parce que c’est un terme qui est d’actualité en ce moment, mais ce n’est pas un terme que j’ai beaucoup utilisé, soit la démondialisation. Est-ce que cela infiltre le marché de l’investissement dans l’immobilier commercial, et comment cela affecte-t-il votre stratégie et la prise de décision?

Erin (11:55) :

C’est une excellente question. Nous gardons donc vraiment un œil sur ce que nous appelons les cinq D à Manuvie : la démocratisation, la démondialisation, la démographie, la décarbonation et la digitalisation (numérisation). Vous avez donc mis le doigt sur l’un d’entre eux, à savoir la démondialisation, qui peut être très difficile à comprendre. De manière contre-intuitive, cela peut sembler négatif si l’on considère que nous avons travaillé pendant des décennies à la mondialisation et à une plus grande collaboration. Je pense donc que ce que la démondialisation fera en bout de compte à l’échelle mondiale, c’est créer de nouveaux centres de gravité loin des États-Unis, en particulier, avec une certaine exposition au risque de réputation qui pourrait être associée à l’investissement aux États-Unis à l’heure actuelle en raison de toute l’incertitude dont vous parlez. Mais nous pensons qu’elle peut vraiment créer des occasions à plus long terme avec des efforts régionaux, de nouveaux centres, et ce, à la fois sur le plan national et international. En tant qu’investisseur mondial, nous cherchons à savoir où cette démondialisation peut réellement exploiter de nouveaux investissements, de nouveaux secteurs de croissance à l’échelle mondiale.

(13:05) :

Quelles nouvelles synergies peuvent être créées entre les régions en dehors des US? Comment cela peut-il jouer en notre faveur du point de vue de la chaîne d’approvisionnement, et ensuite exploiter certains placements immobiliers à l’échelle nationale, en voyant quelque chose d’un peu semblable? Les États-Unis sont immenses, n’est-ce pas? Il y a déjà beaucoup de marchés très forts aux États-Unis et il y a aussi beaucoup de solides secteurs inexploités, qu’il s’agisse du réservoir de main-d’œuvre, de l’infrastructure et de tout ce qui pourrait servir de point d’ancrage à l’aménagement immobilier. Ainsi, lorsque nous pensons à la démondialisation et à l’incidence des droits de douane, par exemple, et peut-être à la délocalisation de nouvelles activités de fabrication, cela pourrait créer des occasions à long terme. Nous ne croyons pas que cela arrivera demain, d’ici la fin de l’année ou même l’an prochain. Il s’agira d’un travail de longue haleine, mais, en fin de compte, nous déterminons toujours des avantages potentiels à la suite de ces changements perçus comme négatifs.

Stewart (14:02):

Nous voici, le 6 octobre, et nous nous tournons vers la fin de l’année. Pouvez-vous nous parler un peu des thèmes clés que vous observez en cette fin d’année 2025 et qui orientent votre stratégie de placement pour l’an prochain? Vous avez parlé des cinq D. Pouvez-vous les inscrire dans une perspective un peu plus prospective?

Erin (14:23) :

Oui, bien sûr. Nous suivons donc de très près l’évolution démographique. La consommation de biens immobiliers évolue en fonction de nos préférences. Nous l’avons vu lors de la COVID, le passage du bureau à la maison et maintenant une transition plus importante vers le travail hybride. De plus en plus de personnes retournent au bureau. C’est comme si nous étions en pandémie. Nous avons constaté une migration nette, bien sûr, des zones urbaines vers les marchés de la Ceinture de soleil. Et nous constatons de nouveau certains de ces changements. Nous suivons donc de près l’évolution des flux de population. Ceux-ci touchent évidemment la façon dont nous consommons l’immobilier résidentiel, mais aussi la façon dont nous travaillons et l’endroit où nous effectuons ce travail. En suivant ces flux migratoires, nous sommes donc en mesure de voir où les gens veulent aller, où ils doivent aller, et c’est là que nous effectuons nos placements. Nous adaptons donc constamment nos stratégies pour suivre l’évolution de ces flux. Nous y réfléchissons également sur le plan de différentes cohortes d’âges. Nous n’examinons pas nécessairement les mouvements en permanence, mais nous nous intéressons à la croissance au sein des cohortes. Cela nous incite donc à nous pencher sur des questions, telles que les logements pour personnes âgées, les logements pour étudiants, en nous concentrant encore une fois sur les données démographiques.

Stewart (15:43):

Vos explications sont très utiles. Parlons donc un peu de la diversification et des investissements comme d’un repas gratuit. Vous réduisez votre risque et devez réduire votre rendement, mais pouvez-vous nous parler des avantages et des risques de la diversification? Comment comprendre ces secteurs sans disposer d’une longue histoire de données solides? Non seulement la consommation de biens immobiliers a-t-elle changé, mais le produit offert a également changé, n’est-ce pas?

Erin (16:13) :

C’est vraiment fascinant. Je décris la recherche dans le domaine de l’immobilier commercial depuis plus de 20 ans maintenant. J’ai toujours dit : ce n’est pas Bloomberg, l’immobilier commercial n’a pas de Bloomberg. Nous ne pouvons pas simplement composer un numéro et découvrir ce qui se passe en temps réel. De nombreuses données sont en retard. Ce qui est fascinant dans l’immobilier alternatif, c’est qu’il existe depuis longtemps. J’aime bien l’appeler l’artiste auparavant connu sous le nom de niche. Il est maintenant courant dans nos portefeuilles. Et vous savez pourquoi? C’est intéressant, c’est vraiment intrigant. L’immobilier a toujours été connu comme l’élément diversifiant des portefeuilles et, ensuite la pandémie a vraiment perturbé cette notion que ces secteurs traditionnels commandaient les investissements immobiliers. Ainsi, les bureaux, par exemple, ont toujours été un élément de stabilisation, particulièrement, honnêtement, pour les compagnies d’assurance. C’est ce qui a permis de générer des revenus. L’immobilier alternatif a donc évolué pour devenir plus courant dans les portefeuilles de nombreux investisseurs institutionnels, dans le cadre de certains secteurs.

(17:29) :

Donc, prenons le résidentiel, par exemple. Traditionnellement, nous investissons donc dans la location multifamiliale. Aujourd’hui, nous nous penchons à nouveau sur les logements pour étudiants, les logements pour personnes âgées, les adultes actifs et les différentes façons d’utiliser le résidentiel. Ce que nous faisons différemment à Manuvie, c’est que nous créons intentionnellement une pochette d’investissement pour ces secteurs que nous qualifions de secteurs adjacents alternatifs. Ils ne sont donc pas tout à fait nouveaux et complexes, ils font toujours partie de la thèse de placement résidentiel, mais ils ont différentes ramifications, différentes protections et différentes mesures de résilience en fonction de ce qui se passe dans le cycle. Et ensuite, comment éclairer ces placements sans disposer d’une tonne de données? Nous envisageons, une fois encore, de les lier à un secteur plus traditionnel, tel que l’immobilier multifamilial. Certains facteurs sont très semblables. Nous pouvons donc nous appuyer sur les différents indicateurs que nous étudions dans le secteur de l’immobilier multifamilial. Et puis, si nous examinons d’autres secteurs, comme l’industrie et l’entreposage industriel extérieur, nous cherchons vraiment à savoir ce que nous pouvons utiliser comme indicateur pour comprendre le rendement potentiel de ces secteurs alternatifs.

Stewart (18:39):

Vos explications sont très utiles. J’ai lu un article ce matin disant qu’OpenAI allait acheter pour un milliard de dollars de puces à AMD et qu’il y était question de la quantité d’énergie nécessaire pour faire fonctionner l’AI, qui est énorme. Cela me rappelle, et je suis un passionné de voitures, que lorsque vous conduisez une voiture musclée des années 60, vous pouvez sentir l’odeur de l’essence qui s’en échappe. C’est vraiment fascinant. Les voitures sont beaucoup plus avancées, et je me demande s’il y aura une innovation qui pourrait changer la dynamique de la consommation d’énergie et du besoin de cette puissance de calcul massive. Ce qui m’amène à ceci : comment l’automatisation technologique et l’IA soutiennent-ils l’innovation de portefeuille et la construction de portefeuilles futurs?

Erin (19:38) :

Nous avons un délai, n’est-ce pas? Oui, c’est vrai. Je suis désolée. C’est bon. Nous y réfléchissons de différentes manières, et je pense que le point que vous avez soulevé est la question du pouvoir. Où se trouve-t-il? Comment le contrôlons-nous? En avons-nous assez? Quelles sont les options futures? Donc, au point où nous en sommes sur le plan de la progression de notre équipe Immobilier, de la maturité de notre équipe, nous cherchons vraiment à établir davantage de partenariats avec notre équipe Infrastructures, à être plus collaboratifs et à comprendre ce qu’elle recherche sur le marché également. Chaque mois, je rencontre donc nos équipes de recherche dans les différents secteurs verticaux de Manuvie. L’infrastructure est donc l’un des secteurs avec lesquels nous essayons de collaborer davantage. Nous avons donc une idée des occasions qui se présentent à cette équipe et des marchés qu’elle envisage.

(20:38) :

Cela nous aide à créer une stratégie soutenable et plus robuste pour notre immobilier, en particulier si nous voulons tirer parti d’éléments tels que la numérisation sur le marché. Et cela peut se faire de différentes manières. Nous parlons beaucoup d’investir dans la contiguïté de l’IA. Cela ne signifie pas nécessairement qu’il faille investir dans un centre de données. Nous avons quelques doutes sur la liquidité des centres de données. Combien de personnes ont sauté à bord de ce train en marche? Donc, pour nous, être plus stratégiquement adjacent aux centres de données et à l’immobilier axé sur l’IA est notre priorité à l’heure actuelle. Je veux dire par là qu’il faut regarder dans quels marchés se trouvent les centres de données, où va l’argent et dans quel type de produit immobilier nous pouvons investir pour soutenir indirectement le centre de données, que ce soit au moyen des employés, de la chaîne d’approvisionnement ou de la vente au détail. Il faut donc tirer parti de l’IA à cet égard. Alors, on peut aussi penser à utiliser l’IA pour informer notre stratégie.

(21:42) :

Nous exploitons quotidiennement l’IA dans les recherches que nous utilisons, nous avons notre propre ChatMFC qui nous aide vraiment à explorer les marchés. Cela revient en fait à votre question, comment en apprendre davantage sur les marchés et les secteurs pour lesquels nous ne disposons pas de données solides? L’IA nous a vraiment aidés à créer plus facilement des ensembles de marchés de pairs, en nous permettant d’extraire très rapidement une multitude d’informations. Enfin, la troisième façon dont l’IA et la numérisation influent réellement sur la construction de nos portefeuilles consiste à réfléchir à la croissance future de l’emploi, n’est-ce pas? Nous ne parlons donc pas seulement des centres de données, mais aussi des rôles et des fonctions de soutien, dont certains n’existent même pas encore, mais où seront-ils? J’ai récemment assisté à une présentation qui soulignait que la plupart des emplois liés à l’IA se créent actuellement dans les grandes villes côtières des États-Unis, nos principaux marchés, ce qui est un excellent signe pour la renaissance urbaine et le retour des gens dans ces centres-villes. Il faut vraiment considérer New York, San Francisco et Seattle comme des leaders potentiels dans le domaine de l’IA. Donc, oui, le fait de penser qu’il y a plusieurs façons d’envisager les choses et d’utiliser ces trois couches ensemble guide vraiment la construction de notre portefeuille.

Stewart (23:08):

Et un peu en lien avec la technologie. Et il y a quelques questions ici qui sont liées. Y a-t-il des secteurs particuliers qui, selon vous, évoluent plus rapidement et transforment la manière dont vous investissez? Voyez-vous aujourd’hui des signes avant-coureurs d’un marché plus important à l’avenir?

Erin (23:33) :

Bien sûr. Nous savons tous que les magasins physiques se sont réellement transformés. Et cela répond en partie à la façon dont nous utilisons l’immobilier, la consommation immobilière et le comportement des consommateurs, qui s’orientent vraiment vers ce modèle d’expérience. Quand vous entrez dans un magasin en sachant que les actifs de vente au détail dans lesquels nous investissons ont les capacités technologiques nécessaires pour exploiter cette expérience, c’est l’une des façons dont nous avons vu l’immobilier changer en réponse à plus d’IA, plus de technologies. C’est sur le marché industriel que j’observe de nombreux signes de reprise. Le marché industriel est donc en train de subir sa propre transformation. L’essor du commerce électronique a eu lieu il y a plus de dix ans, mais il se poursuit, n’est-ce pas? La pénétration du commerce électronique reste un important indicateur clé de la façon dont nous envisageons la croissance de l’immobilier industriel. Et dans le domaine de l’immobilier industriel, nous nous intéressons vraiment à cet espace industriel de la prochaine génération.

(24:36) :

Alors, si l’on réfléchit à ce que sont les nouveaux entrepôts qui peuvent réellement accueillir les efforts de numérisation et les technologies de pointe, quels locataires ont les capitaux nécessaires pour investir dans cet espace et l’utiliser comme prévu? Nous avons quelques inquiétudes en ce moment à l’égard du marché industriel, des marchés très précis subissant un choc de l’offre. Cependant, encore une fois, ce choc de l’offre touche des marchés qui connaissaient auparavant une forte croissance et qui, selon nous, devraient faire preuve de résilience à long terme. De plus, le choc de l’offre se situe dans ces stocks plus récents qui peuvent accueillir cette haute technologie et cette automatisation, et cette infrastructure. Cela sera donc très important à l’avenir. Je pense donc que nous assisterons à une correction équilibrée de cette offre excédentaire, ce qui me rend très confiant dans le secteur industriel. Ensuite, il y a aussi la créativité et les façons dont nous pouvons utiliser l’immobilier industriel. Ainsi, lorsque nous pensons à la contiguïté de l’IA et à la façon dont elle guide notre stratégie, nous avons récemment réalisé l’acquisition d’une installation qui fabrique un parc de covoiturage sans conducteur ainsi que d’autres voitures. Il s’agit d’un tout nouvel actif servi par le rail à Austin. Il s’agit d’une location à 100 % à un grand constructeur automobile. Ils y ont signé un bail à long terme. Nous n’investissons donc pas nécessairement dans l’IA dans le domaine de l’énergie, mais nous investissons dans une installation qui soutient ces activités.

Stewart (26:07) :

Ces voitures circulent dans toute la ville.

Erin (26:09) :

Oh oui, c’est vrai.

Stewart (26:10) :

Tout le monde est d’avis que ce n’est pas possible, peu importe. Et je me suis dit, écoutez, les appels téléphoniques de l’assurance automobile me disent, des accidents se produisent. Je veux dire que je dois penser qu’il y aura des accidents avec ça. C’est donc vraiment intéressant. Il s’agit d’une éducation phénoménale sur les défis macroéconomiques et les occasions dans le secteur de l’immobilier commercial. J’ai quelques questions amusantes à vous poser avant de terminer. La première tente vraiment d’aborder la culture de Manuvie, et elle se présente comme suit. Quelles sont les caractéristiques que vous recherchez lorsque vous ajoutez des participants à votre équipe, et en rapport avec cela, et peut-être de manière reformulée, quelles sont les caractéristiques que vous avez trouvées au cours de votre carrière qui conduisent à une carrière réussie dans ce domaine d’activités?

Erin (26:55) :

C’est une excellente question. Donc, quand je pense à la culture de la vie, l’une des choses qui m’ont poussé à me joindre à cette équipe est l’accent mis sur les employés de haute qualité, des personnes vraiment très intellectuelles, très curieuses et très collaboratives. Lorsque j’ai passé l’entrevue pour ce poste, et que j’ai su qui était l’équipe, cela m’a vraiment encouragé à me surpasser et à vouloir vraiment faire partie de cette équipe. Je pense que nous avons beaucoup parlé des changements et de l’évolution de l’immobilier au cours de cette conversation. Je crois qu’il en va de même pour nos fonctions dans l’immobilier. Cela fait donc plus de vingt ans que je joue ce type de rôle. J’ai fait une pause pendant un certain temps dans le conseil en immobilier, que j’ai absolument adoré. Et c’était plutôt du côté des occupants. Cela m’a vraiment ouvert les yeux sur la façon de penser d’un locataire.

(28:02) :

Comment utiliser les biens immobiliers? De quoi ai-je besoin pour soutenir mon personnel, mon entreprise, ma productivité? C’est pourquoi j’ai intégré ce principe dans la façon dont je dirige notre équipe et dont nous menons nos recherches. C’est pourquoi, lorsque je cherche des personnes à ajouter à mes équipes, je veux des profils différents. Je suis à la recherche d’une pensée créative. Je n’ai pas nécessairement besoin d’un CV traditionnel. Je veux voir que vous aimez l’immobilier, car c’est une personne particulière qui apprécie vraiment l’aspect concret et l’expérience de l’immobilier. Je pense par ailleurs que les différents points de vue sur l’immobilier se prêtent à de nombreux rôles au sein de notre équipe de placement élargie. Et la collaboration est le mot clé de notre équipe. Nous parlons toujours beaucoup entre nous. Nous partageons de l’information. La boucle de rétroaction est très importante et constitue une priorité pour chacun d’entre nous.

Stewart (28:58) :

Vos explications sont très utiles. Il suffit d’aller à une entrevue d’une seule question. Avez-vous joué à Sim City lorsque vous étiez enfant, oui ou non?

Erin (29:05) :

Tout le temps. Je crois que je l’ai déjà mentionné au début. Alors oui, c’est absolument mon premier, l’un de mes premiers incontournables. Oui.

Stewart (29:14) :

C’est super! Maintenant, voici la dernière question. Erin Patterson, avec qui aimeriez-vous le plus dîner? Ça peut être des personnes en vie ou mortes. Vous avez droit à trois invités au maximum. Vous pouvez en avoir un, deux ou trois.

Erin (29:25) :

Je vais les avoir tous en même temps parce que je suis une maman qui travaille à temps plein. J’aime donc être efficace dans mon temps personnel. C’est donc toujours moi qui rassemble de grands groupes de personnes. Donc à cette table, j’aurais la reine Elizabeth I^re que j’aime l’ère Tudor et tout ça. Et elle est probablement l’une des premières femmes bien connues, l’une des plus puissantes qui soient. J’inviterais également à la table Frederick Law Olmsted, l’urbaniste qui a créé Central Park et qui, à la fin du XVIII^e siècle, a donné la priorité au bien-être et à la verdure dans nos villes.

Stewart (30:07) :

Intéressant!

Erin (30:08) :

Oui, il serait à la table. Enfin, j’accueillerais Lynn Lumiere, qui a remporté le premier Championnat du monde de l’homme de fer en tant que femme en 1979, je crois. L’année précédant ma naissance. Je suis moi-même triathlète, et elle est une grande source d’inspiration.

Stewart (30:28) :

C’est inspirant. Wow! Très bien. Ce fut un grand plaisir pour moi. Ce fut génial. Nous avons reçu une excellente éducation aujourd’hui. Je tiens à vous remercier pour le temps que vous nous avez consacré aujourd’hui.

Erin (30:39) :

Oui, merci de m’avoir invité, Stewart. Ce fut très agréable.

Stewart (30:42) :

Cela a été très amusant. Le sujet d’aujourd’hui était les défis macroéconomiques et les occasions dans le secteur de l’immobilier commercial, et notre invitée était Erin Patterson, cochef mondial de la recherche et de la stratégie à Manuvie Si vous avez des idées de sujets pour un balado, écrivez-moi à l’adresse stewart@insuranceaum.com. Nous vous invitons à nous attribuer une note, à nous suivre ou à formuler des commentaires sur Apple Podcast, Spotify ou partout où vous écoutez vos émissions préférées. Ou si vous voulez nous regarder, vous le pouvez sur notre nouvelle chaîne YouTube à InsuranceAUM. Je m’appelle Stewart Foley. Nous sommes le berceau de l’argent le plus intelligent du monde. Au plaisir de vous retrouver lors du prochain balado d’insuranceaum.com.

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Gestion de placements Manuvie

Gestion de placements Manuvie est la marque du secteur de gestion mondiale de patrimoine et d’actifs de la Société Financière Manuvie. Notre mission est de rendre les décisions plus simples et d’aider les gens à vivre mieux en donnant aux épargnants les moyens de bâtir un avenir meilleur. Au service de plus de 19 millions de particuliers, d’institutions et de participants à des régimes d’épargne-retraite, nous estimons que notre portée mondiale, nos activités complémentaires et la puissance de notre société mère nous permettent d’aider les épargnants à exploiter les tendances mondiales émergentes. Nous offrons aux clients l’accès à des solutions de placement publiques et privées couvrant les actions, les titres à revenu fixe, les actifs multiples, les placements non traditionnels et le développement durable, comme le capital naturel, pour les aider à prendre des décisions financières éclairées et à atteindre leurs objectifs de placement. Les produits ne sont pas tous offerts dans tous les pays. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site gpmanuvie.ca.

Ce document n’a été soumis à aucun examen de la part d’un organisme de réglementation en matière de valeurs mobilières ou autre et n’a été déposé auprès d’aucun organisme de tel type. Il peut être distribué, s’il y a lieu, par les entités de Manuvie énumérées ci-après dans leurs territoires respectifs. Des renseignements supplémentaires au sujet de Gestion de placements Manuvie sont accessibles sur le site www.manulifeim.com/institutional/ca/fr.

Australie : Manulife Investment Management Timberland and Agriculture (Australasia) Pty Ltd., Manulife Investment Management (Hong Kong) Limited. Brésil : Hancock Asset Management Brasil Ltda. Canada : Gestion de placements Manuvie limitée, Distribution Gestion de placements Manuvie inc., Manulife Investment Management (North America) Limited et Marchés privés Gestion de placements Manuvie (Canada) Corp. Chine continentale : Manulife Overseas Investment Fund Management (Shanghai) Limited Company. Espace économique européen Manulife Investment Management (Ireland) Ltd., qui est habilitée et régie par la banque centrale d’Irlande. Hong Kong : Manulife Investment Management (Hong Kong) Limited. Indonésie : PT Manulife Aset Manajmen Indonesia. Japon : Manulife Investment Management (Japan) Limited. Malaisie : Manulife Investment Management (M) Berhad 200801033087 (834424-U). Philippines : Manulife Investment Management and Trust Corporation. Singapour : Manulife Investment Management (Singapore) Pte. Ltd. (Company Registration No. 200709952G) Corée du Sud : Manulife Investment Management (Hong Kong) Limited. Suisse : Manulife IM (Switzerland) LLC. Taiwan : Manulife Investment Management (Taiwan) Co. Ltd. Royaume-Uni : Manulife Investment Management (Europe) Ltd., qui est habilitée et réglementée par la Financial Conduct Authority États-Unis : John Hancock Investment Management LLC, Manulife Investment Management (US) LLC, Manulife Investment Management Private Markets (US) LLC et Manulife Investment Management Timberland and Agriculture Inc. Vietnam : Manulife Investment Fund Management (Vietnam) Company Limited.

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