Marchés privés 2030 : naviguer entre les cinq grands thèmes et les perspectives d'investissement en actifs réels
Découvrez comment les tendances du marché privé évoluent pour 2030. Écoutez les leaders de l'industrie, analyser les mégatendances, les opportunités et les défis qui façonnent les actifs réels, et pourquoi la diversification et l'adaptabilité sont essentielles pour les investisseurs dans le cadre d’une conversation incontournable.
Écoutez Erin Patterson, co-chef mondiale, recherche et stratégie, Maggie Coleman, chef des placements, immobilier et co-chef mondiale, gestion de portefeuille, ainsi que John Anderson, chef mondial, finances générales et infrastructures, explorer l'évolution des marchés privés à l'approche de la seconde moitié de la décennie. Ce balado est disponible en anglais uniquement, avec une transcription complète fournie au bas de cette page.
« Les cinq grands thèmes : décarbonation, numérisation, démondialisation, démographie et démocratisation — remodèlent les marchés privés et créent à la fois des opportunités et des risques. »
Ce matériel est d'abord paru sur PEI Spotlight et est réutilisé avec permission. Les opinions exprimées sont susceptibles d'être modifiées. Gestion de placements Manuvie n'est pas responsable des commentaires ou opinions de toute personne non affiliée à Gestion de placements Manuvie.
Transcription
Transcription
MINA : Bienvenue dans notre minisérie spéciale « Private Markets 2030 », qui s’inscrit dans le cadre d’une initiative éditoriale plus large de PEI Group visant à explorer l’évolution des marchés privés à l’approche de la seconde moitié de la décennie.
BEN : S’appuyant sur les connaissances approfondies des équipes éditoriales de PEI, ainsi que sur celles de gestionnaires de fonds et d’investisseurs de premier plan, cette série examine de plus près les forces qui remodèlent le secteur, depuis l’évolution des priorités des investisseurs jusqu’aux progrès technologiques et aux changements du paysage mondial.
MINA : Au fil de cette série, nous verrons comment les gestionnaires peuvent s’adapter à ces dynamiques, attirer des capitaux et obtenir des résultats dans un marché de plus en plus complexe, et ce qu’il faudra pour réussir dans les années à venir.
Dans ce premier épisode, offert par Gestion de placements Manuvie, nous nous penchons sur la façon dont les gestionnaires multiproduits peuvent saisir les occasions dans des secteurs de niche qui ne rentrent pas facilement dans les catégories traditionnelles. Nous explorerons les avantages de pouvoir offrir une diversification aux commanditaires. Et nous discuterons de la manière dont les gestionnaires multiproduits peuvent diffuser leurs connaissances et les meilleures pratiques à travers différentes équipes afin d’améliorer leur rendement.
BEN : Pour discuter de ces questions qui façonnent l’avenir de l’immobilier, des infrastructures et de tout ce qui se trouve entre les deux, j’ai discuté avec Erin Patterson, cocheffe mondiale de la recherche et de la stratégie, Maggie Coleman, cheffe des placements en actions du secteur de l’immobilier et cocheffe de la gestion de portefeuille mondiale, ainsi que John Anderson, chef mondial, Finances générales et Infrastructures, tous trois à Manuvie.
Je m’appelle Ben Payton et je travaille pour PEI Group.
MINA : Je m’appelle Mina Tumay et vous écoutez Private Markets 2030.
[La musique s’estompe.]
BEN : Pour commencer, j’ai interrogé Erin Patterson sur les thèmes macroéconomiques qui stimuleront la croissance des actifs immobiliers privés au cours des cinq prochaines années. Elle cite cinq éléments : la décarbonation, la numérisation, la démondialisation, la démographie et la démocratisation.
Erin
En ce qui concerne l’immobilier, nous examinons tous ces éléments, mais je pense que nous nous concentrons principalement sur le positionnement macroéconomique de la démondialisation, qui favorise une plus grande régionalisation, et cela guide vraiment notre réflexion sur les choix que font les occupants dans leurs décisions commerciales, où ils veulent être, où se trouvent ces pôles, que ce soit pour les utilisateurs industriels, ou même les bureaux, lorsqu’ils décident de retourner au bureau et réfléchissent à l’endroit où ils veulent être le plus compétitifs. Dans ce processus de démondialisation, nous sommes donc confrontés à une reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement, à de nouveaux centres de gravité pour la demande, et nous prêtons vraiment attention aux différentes économies mondiales et à la manière dont elles vont interagir. Il y a bien sûr des inquiétudes quant aux investissements dans certaines régions du monde, mais aussi de nouvelles synergies entre les régions qui se créent en raison de cette démondialisation.
BEN : Maggie Coleman affirme que les commanditaires accordent une attention particulière à ces mégatendances.
Maggie
Je pense que les thèmes dont parle Erin sont certainement au premier plan dans notre activité sur les marchés privés, et ils sont également au premier plan pour beaucoup d’investisseurs partenaires de Manuvie. Ceux-ci sont très intéressés par les moyens d’accéder à ces tendances par le biais des canaux des marchés privés au sein de Manuvie et dans le segment des placements alternatifs. Erin a mentionné la démondialisation comme étant un facteur clé. Nous réfléchissons à la manière dont nous prenons nos décisions en matière de placements pour tirer parti de certaines de ces occasions. Nous consacrons donc beaucoup de temps au secteur industriel ainsi qu’aux domaines connexes qui deviennent de plus en plus courants et prolifiques en raison de ces tendances. La reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement, par exemple, a vraiment dégagé de nombreuses occasions, notamment dans le domaine de l’entreposage frigorifique et de l’entreposage industriel en extérieur, où nous investissons actuellement. Je pense que la question démographique est également une priorité pour bon nombre d’investisseurs, qui se demandent où se trouvera la croissance des revenus à long terme. Lorsque nous pensons à la démographie, nous pensons aux mouvements de population, à l’urbanisation, aux changements démographiques, ce qui signifie qu’à l’heure actuelle, l’accent est mis sur le vieillissement de la population.
BEN : Et John Anderson affirme que ces cinq éléments stimulent également les placements dans les infrastructures. Il souligne en particulier l’importance de la numérisation pour cette catégorie d’actifs.
John
Nous travaillons énormément sur les centres de données et leur développement. Cela se répercute ensuite sur la demande en électricité. Nous assistons à une demande en électricité sans précédent aux États-Unis, tant de la part des centres de données, de l’IA, etc., que des véhicules électriques, des panneaux solaires installés sur les toits des maisons, de toutes ces formes d’approvisionnement distribué, qui électrifient l’économie, ce qui s’inscrit dans la logique de décarbonation. Aux États-Unis, le gaz naturel a davantage sa place, mais nous sommes en train de nous affranchir de notre forte consommation de charbon, et nous continuons donc à réduire notre parc de centrales à charbon. Je dirais qu’aujourd’hui, l’énergie produite à partir du gaz naturel et l’énergie renouvelable ont toutes deux un rôle à jouer, car elles sont toutes deux présentes dans le système électrique américain actuel.
BEN : Bien sûr, il y a un débat de longue date pour savoir si les centres de données relèvent des infrastructures, de l’immobilier ou d’autres stratégies d’investissement. Ils constituent un exemple d’actif qui ne rentre pas parfaitement dans les catégories traditionnelles. J’ai demandé à John si les gestionnaires étaient suffisamment agiles pour saisir les occasions qui se présentent dans des domaines qui leur sont peu familiers, et il nous rappelle que les gestionnaires des placements ont toujours dû sortir de leur zone de confort.
John
Je pense que dans notre carrière, nous avons tous toujours fait des choses nouvelles. Par exemple, nous finançons des investissements dans l’énergie solaire depuis 20 ans, ce qui semble long. Mais en 2007, lorsque nous avons financé la première centrale solaire à grande échelle, les panneaux solaires n’étaient utilisés que sur Skylab. Ils n’étaient pas utilisés pour produire de l’électricité. Tout ce que nous avons fait au cours de notre carrière a toujours consisté à nous appuyer en partie sur nos connaissances et notre expérience en matière de rendement des placements, mais aussi à ajouter quelque chose de nouveau pour répondre à l’évolution constante des occasions. Ce qui nous a amenés ici ne nous mènera jamais là-bas. Il faut donc tirer parti de son expérience avec prudence, mais aussi s’adapter à la nouveauté. Cela a toujours été le cas. Et bon sang, cela n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui.
BEN : Maggie et Erin expliquent comment, dans le segment immobilier, les gestionnaires doivent également faire preuve d’adaptabilité lorsqu’ils recherchent de nouvelles occasions dans des niches du marché.
Maggie
Lorsque nous parlons du passage des secteurs dits traditionnels, je repense souvent à mes débuts professionnels, il y a de nombreuses années, où les capitaux institutionnels n’étaient pas aussi nombreux à affluer vers l’immobilier multifamilial. Pour une grande partie des capitaux institutionnels, l’immobilier multifamilial n’était pas considéré comme un secteur immobilier traditionnel. Et comme vous l’avez vu, les rendements ont commencé à se concrétiser, avec un plus grand nombre d’opérateurs régionaux consolidant leurs portefeuilles et l’immobilier multifamilial a attiré l’attention des capitaux institutionnels. Nous avons vu comment cela a stimulé les rendements historiques dans l’immobilier et, plus largement, dans les actifs réels. Je pense donc que nous sommes des innovateurs lorsqu’il s’agit de trouver des moyens de créer de nouveaux créneaux et de nouvelles façons de catégoriser et d’examiner les secteurs traditionnels, et de réfléchir aux nouveaux secteurs qui pourraient émerger en fonction de l’évolution de l’utilisation de l’immobilier, de la façon dont nous occupons et parcourons nos villes. Selon moi, c’est le moment idéal pour avoir cette conversation parallèlement à celle sur les infrastructures, car je pense qu’il existe une perspective moins traditionnelle qui est utilisée dans le domaine des actifs réels. Nous constatons que l’immobilier et les infrastructures jouent un rôle dans certaines des tendances dont nous venons de parler, mais aussi dans la manière dont les occupants utilisent l’espace bâti et l’environnement bâti.
BEN : Erin convient que tous les gestionnaires de placements doivent s’adapter pour survivre.
Erin
J’ai commencé comme spécialiste des bureaux. Si c’était encore mon domaine de prédilection aujourd’hui, je serais au chômage. Heureusement, je peux désormais m’occuper d’autres types de biens immobiliers. Tout est donc une question d’évolution, d’innovation en matière d’espace et de la manière dont nous le consommons. Cela reflète la technologie. Cela reflète les progrès réalisés en matière d’infrastructures. Je pense donc que lorsque nous explorons certains de ces secteurs alternatifs, ou comme j’aime à le dire, et Maggie le sait, « l’artiste anciennement connu sous le nom de niche », la réalité est que nous nous intéressons à des secteurs qui sont adjacents à nos secteurs traditionnels, n’est-ce pas?
Et ce n’est pas comme s’ils se comportaient de manière totalement différente. Ils s’appuient en grande partie sur les mêmes facteurs de demande et d’offre. Nous pouvons donc véritablement modéliser de manière prédictive certains des rendements potentiels de ces secteurs en nous appuyant sur nos recherches et données concernant les secteurs traditionnels, dont nous disposons en quantité bien plus importante et dont l’historique est bien plus solide que pour ces secteurs alternatifs. Je pense donc qu’en tant que gestionnaire multiactifs comme Manuvie, nous avons accès à une grande partie de ces données et à de nombreux rendements historiques. Nous disposons de nos propres données internes que nous exploitons quotidiennement pour cerner ces nouvelles occasions et ces nouveaux segments. Nous déterminons également le potentiel de surperformance en fonction de notre position dans un cycle donné.
BEN : Comme le souligne Erin, cet accès aux données est l’un des principaux avantages qui peuvent aider les gestionnaires multiproduits à saisir de nouvelles occasions. Mais la capacité à élargir son champ d’action se fait-elle au détriment de la capacité à approfondir ses connaissances? En d’autres termes, lorsqu’il s’agit de catégories émergentes d’actifs de niche, les gestionnaires multiproduits peuvent-ils vraiment rivaliser avec le rendement des sociétés spécialisées? John explique que l’équipe Infrastructures de Manuvie résout ce dilemme en collaborant avec d’autres gestionnaires lorsque cela s’avère judicieux.
John
Dans le domaine des infrastructures, nous investissons environ les trois quarts directement, disons 25 milliards. Et puis, pour un quart, nous nous engageons auprès d’autres gestionnaires qui n’ont pas les mêmes capacités que nous, qui nous apportent quelque chose de différent. Nous sommes donc à la fois un commandité et un commanditaire. Et je dirais que nous essayons toujours de tirer le meilleur parti des deux. Nous accordons une grande importance à l’expérience en matière de spécialisation dans le secteur industriel, car nous pensons que cela apporte une vision qui vous permet d’atteindre plus rapidement votre objectif, de trouver l’occasion là où il y a trois bons investisseurs, et non 20, et d’obtenir ainsi un rendement supérieur. Nous adorons ça.
BEN : Mais il souligne qu’il y a aussi des inconvénients à être spécialiste.
John
Le revers de la médaille, c’est lorsque vous êtes trop restrictif en tant qu’investisseur et que vous donnez à quelqu’un le mandat d’acheter des appartements violets situés à côté de la promenade. Si les appartements violets situés à côté de la promenade deviennent trop chers, et que vous avez dit d’en acheter pour 100 millions, cela pourrait ne pas être la bonne chose à acheter. Nous essayons donc de tirer le meilleur parti d’un gestionnaire ou d’une société qui soit experte dans tout ce qu’elle fait, mais qui soit également capable de passer d’un secteur à l’autre et de nous conseiller sur ce qui présente de la valeur. Où nous emmènerait-elle? Je pense donc que, du point de vue des investisseurs, nous essayons constamment de tirer le meilleur parti des deux mondes.
Maggie
De la même manière, sur notre plateforme immobilière, nous voulons également tirer parti du meilleur des deux mondes. Et dans le cadre de nos stratégies diversifiées, nous recherchons des occasions d’investir directement dans des actifs immobiliers. Nous envisageons également de nous associer à ces spécialistes par le biais de coentreprises ou de la création de plateformes afin d’obtenir cette spécificité opérationnelle, en particulier pour certains des nouveaux secteurs dont nous parlons et pour l’innovation qui se produit dans les secteurs adjacents et non traditionnels. Nous voulons donc, nous aussi, avoir cette capacité à réduire les risques et à les gérer grâce à la diversification, mais nous voulons également être en mesure de déterminer où nous voulons exploiter cette spécificité pour obtenir des rendements supérieurs. Je pense que lorsque l’on examine l’ensemble du secteur des actifs réels et un gestionnaire multiproduits comme Manuvie, on constate, du point de vue de l’alignement, que les investisseurs cherchent à se développer avec des partenaires plus directs ou moins nombreux. Je pense donc qu’ils aiment l’idée qu’il existe une gamme complète de produits, une gamme complète de données et une gamme complète de réflexions sur la manière dont nous pouvons tirer parti de ces secteurs pour obtenir la meilleure adéquation possible. Je pense donc que les investisseurs bénéficient de la possibilité de faire évoluer leur portefeuille sur une plateforme multiproduits et qu’ils reconnaissent que lorsque nous parlons de la thèse autour de ces thèmes, nous le faisons dans un souci d’alignement.
BEN : Erin ajoute qu’un des principaux avantages d’être un gestionnaire multiproduits réside dans la possibilité d’offrir aux investisseurs des occasions de diversification.
Erin
Nous parlons beaucoup de nous brancher sur nos clients et de réfléchir aux placements les plus avantageux pour leur créer des occasions. En tant que gestionnaire multiproduits, nous proposons donc toute une gamme d’occasions à nos clients, nos investisseurs et nos consommateurs. Cela signifie qu’en tant qu’organisation, nous disposons d’un vivier de talents très riche qui couvre pratiquement toutes les catégories d’actifs existantes. Nous tirons également parti de l’expertise et de l’expérience de chacun pour prendre les bonnes décisions pour nos investisseurs et nos clients.
En réalité, si nous voulons investir dans des appartements violets à pois noirs, nous pouvons le faire. Nous avons l’expertise nécessaire. Nous disposons de la gamme de produits et de l’expérience de Manuvie, ce qui nous permet de nous spécialiser quand et où cela est nécessaire. L’immobilier, par exemple, est un excellent moyen de diversification, n’est-ce pas? C’est donc ce que recherchent les investisseurs pour atténuer les risques dans leur portefeuille. Dans le domaine immobilier, nous souhaitons diversifier encore davantage nos activités. Et cela ne se fait pas dans le vide. Nous explorons constamment d’autres domaines d’activité, tels que les infrastructures, le bois et l’agriculture, afin de comprendre les points de convergence d’un point de vue stratégique et en matière de recherche.
BEN : Outre la diversification entre les secteurs, un autre avantage important de la gestion multiproduits est la possibilité d’offrir une diversification géographique. Maggie et Erin expliquent que, dans l’immobilier, cela signifie que les gestionnaires doivent acquérir une expertise très localisée.
Maggie
La diversification géographique est devenue aussi nuancée que les autres domaines dont nous parlons lorsque nous évoquons la diversification. Il ne suffit pas de dire que vous êtes dans la Sun Belt. Il faut désormais adopter une approche ascendante et repérer les dynamiques des micromarchés à tous les niveaux. Je pense donc qu’il y a certainement un avantage et un véritable changement de mentalité chez les investisseurs ainsi que chez nos équipes de placement, qui envisagent désormais la diversification géographique de manière beaucoup plus fine et différente que par le passé. Encore une fois, il s’agit de repérer les déséquilibres entre l’offre et la demande d’une manière que nous n’avons jamais vue auparavant.
Erin
Et c’est ça, la démondialisation, n’est-ce pas? Donc, quand on pense à atténuer les risques grâce à la diversification géographique, c’est encore plus important maintenant. Lorsque les économies régionales travaillent en synergie, nous voulons atténuer les risques en limitant notre exposition à une économie particulière ou à une tendance démographique particulière. Et nous sommes en mesure de le faire grâce à la géographie. Dans le secteur de l’immobilier, nous constatons également une transformation de la manière dont l’immobilier est planifié et utilisé, avec la formation de nouvelles chaînes d’approvisionnement, des reconfigurations, mais aussi des changements dans les lieux où les gens s’installent. Ainsi, lorsque nous pensons au vieil adage selon lequel les gestionnaires des placements ont un univers de marchés cibles sur lesquels ils se concentrent, nous adoptons une approche légèrement différente, en examinant des indicateurs précis qui attirent vraiment notre attention et nous incitent à nous intéresser à tel ou tel marché, à tel sous-marché ou micromarché, et à observer son fonctionnement. Cela nous oblige donc à sortir des sentiers battus et à envisager des marchés que nous n’aurions peut-être pas considérés auparavant. De la même manière que pour la diversification vers des produits alternatifs, nous ne disposons peut-être pas de toutes les données nécessaires, mais nous pouvons nous appuyer sur notre expérience et sur les données d’autres marchés similaires, par exemple, pour comprendre le potentiel de rendement qui existe.
BEN : La diversification implique également de sortir parfois des États-Unis, même si John continue de penser que dans le domaine des infrastructures, les meilleures occasions se trouvent peut-être tout près de chez nous, sur le marché américain, vaste et diversifié.
John
Il y a beaucoup d’occasions intéressantes en Europe, mais cela représente 150 millions de personnes, y compris les régions reculées. Il ne s’agit pas de 300 millions de personnes parlant la même langue et soumises aux mêmes règles juridiques. En Europe, on ne bénéficie pas du même niveau d’adoption technologique qu’aux États-Unis. Nous aimerions beaucoup investir davantage en Asie de l’Est, mais cette région ne dispose pas du même état de droit, du même marché unifié et de la même langue que nous. Ainsi, pour notre portefeuille asiatique, une grande partie des investissements est dirigée vers les États-Unis, car il s’agit d’un espace vaste, fragmenté et offrant de multiples occasions. Il est donc certain que, dans le cadre d’une stratégie équilibrée, nous sommes présents partout dans le monde, mais nous continuons à considérer les États-Unis comme le marché le plus attractif pour nous.
BEN : Il souligne qu’il existe de nombreuses possibilités de diversification et de nouvelles occasions dans certaines régions des États-Unis.
John
Pour le programme d’infrastructure, nous nous concentrons sur les États-Unis depuis 25 ans. Nous avons depuis longtemps une philosophie commerciale qui consiste à bien comprendre les 48 États contigus, à rechercher les meilleures occasions et à nous contenter de transactions plus modestes, moins concurrentielles, dans un secteur novateur qui nous permettra d’obtenir un rendement supérieur. Nous sommes heureux de conclure trois transactions exceptionnellement intéressantes plutôt qu’une seule transaction importante, d’être à la pointe, d’éviter la concurrence et d’obtenir de meilleurs rendements. Il s’agit donc plutôt de faire le travail nécessaire pour se faire une opinion sur 48 endroits différents. À titre d’exemple concret, nous investissons dans l’énergie solaire communautaire, qui est disponible dans environ 23 États américains. Il s’agit essentiellement de zones plus densément peuplées où le service public, en concertation avec l’opérateur électrique de l’État, vous donnera un accès gratuit au réseau si vous pouvez installer votre site et vos panneaux à la périphérie de la ville afin qu’il n’ait pas à construire de ligne de transport d’électricité. Une fois que vous avez fait cela, vous n’êtes plus en concurrence pour un tarif de gros de 9 cents. Vous êtes en concurrence avec un tarif d’électricité livrée à la propriété de 18 cents.
Nous sommes donc maintenant en position d’offrir un tarif de 15 cents à notre client. Vous économisez trois cents sur votre facture d’électricité, vous faites un geste pour l’environnement et vous résolvez le problème de l’électrification. Tout le monde y gagne. Mais ce n’est pas disponible dans tout le pays. C’est disponible dans 23 États, et c’est disponible site par site, et vous devez le mettre en place progressivement. Vous savez, c’est le travail que vous êtes prêt à faire si cela mène à cette occasion de placement exceptionnellement intéressante.
BEN : Erin souligne que ce type de placement peut permettre au secteur immobilier de s’appuyer sur les fondations posées par les infrastructures.
Erin
En termes d’accessibilité financière, nous avons apparemment 23 marchés que nous pouvons examiner pour trouver des occasions, car vous apportez les infrastructures et vous rendez l’électricité moins chère. Pour nous, dans l’immobilier, nous allons donc dépendre de plus en plus de ces investissements dans les infrastructures. Cela va être impératif pour les lieux où vont les gens, les entreprises, les occupants de tous types de biens immobiliers. Et quand on pense aux marchés passerelles d’il y a 20 ans, certains d’entre eux sont ceux qui ont le plus besoin de ces investissements dans les infrastructures pour se mettre à niveau. Nous réfléchissons non seulement à ce dont les gens ont besoin pour fonctionner dans la société actuelle, mais aussi à ce dont les bâtiments ont besoin du point de vue des infrastructures. Nous pensons à l’électricité, à l’eau, à des choses comme ça. Ainsi, à mesure que le groupe de John repère ces occasions d’améliorer les infrastructures, nous suivrons les infrastructures.
BEN : Les marchés privés connaissent bien sûr un long boom. Malgré les défis actuels en matière de mobilisation de fonds, BlackRock prévoit que l’actif géré sur les marchés privés passera de 13 000 milliards de dollars aujourd’hui à 20 000 milliards de dollars d’ici 2030. J’ai demandé à Maggie si elle s’attendait à ce que la croissance des capitaux à la recherche d’occasions complique la tâche des entreprises dans leur quête des meilleurs actifs.
Maggie
Je ne pense pas que ce soit un casse-tête. Je pense que ce sera un changement vraiment passionnant qui créera une forte dynamique sur le marché. Je ne vois donc pas du tout cela comme un casse-tête. Je trouve cela vraiment stimulant d’entendre parler des afflux de capitaux vers les marchés privés. Je pense effectivement que ces capitaux représentent tout l’éventail des risques. Ils ne seront donc pas tous identiques ni perçus de la même manière. Une grande partie de ces capitaux pourrait provenir des canaux de gestion privée, de l’exposition croissante de certains fonds souverains étrangers, ainsi que des grandes caisses de retraite institutionnelles et des caisses de retraite d’entreprise. Je pense donc que tous les capitaux dont nous discutons et qui pourraient arriver d’ici 2030 seront différents. Je pense donc que cela offre de nombreuses occasions pour les meilleurs actifs et les meilleures stratégies. Et je pense que, comme je l’ai déjà dit, les capitaux semblent rechercher une rationalisation et la possibilité de s’associer avec un nombre réduit de gestionnaires. C’est du moins ce que nous entendons dire. Je pense donc que la capacité à évoluer avec ces capitaux sera vraiment passionnante pour nous.
John
Je constate la même chose dans mon secteur. Mes clients, les entreprises d’infrastructure avec lesquelles nous travaillons en partenariat et que nous aidons à se développer, je ne suis pas limité par le nombre d’occasions. Je pense que davantage de capitaux nous permettent d’aider davantage de bonnes entreprises à se développer, de moderniser plus rapidement les infrastructures américaines et de répondre à la forte demande que nous observons dans ces secteurs et ces entreprises. Donc, je pense qu’il y a beaucoup de synergies à ce niveau.
BEN : L’un des facteurs à l’origine de l’essor des marchés privés est la capacité croissante des placements alternatifs à exploiter les sources de patrimoine privé. Mais les actifs réels sont-ils bien placés pour rivaliser dans le domaine de la gestion privée, étant donné que de nombreux investisseurs privés sont peut-être plus familiarisés avec les stratégies liquides des marchés publics? Maggie répond par l’affirmative.
Maggie
Je pense que nous avons constaté et que nous prévoyons que la gestion privée sera un moteur important de l’afflux de capitaux sur les marchés privés jusqu’en 2030. Je pense que les investisseurs privés sont de plus en plus avertis en matière d’actifs réels et de leur rôle dans leurs portefeuilles. Manuvie est avantagée par le fait qu’elle dispose à a fois d’un réseau de services aux particuliers et d’un réseau de produits et services d’épargne-retraite. Dans certains cas, nous avons donc utilisé cela pour nos stratégies immobilières, mais nous pensons que la croissance va se poursuivre. Je pense donc que lorsque l’on examine la demande à l’échelle mondiale, il existe un potentiel considérable en matière de patrimoine privé en Asie. Il y a d’importantes occasions en matière de patrimoine privé au Moyen-Orient. Ce sont des régions dans lesquelles, d’après moi, vous verrez davantage de capitaux affluer vers ces réseaux, vers ces réseaux de services aux particuliers. Mais ce n’est pas un réseau facile à mettre en place. Et je pense que c’est là que les gens partent de zéro, puis voient ce que Blackstone et d’autres ont construit. Cela prend du temps, demande de l’attention, beaucoup de concentration et de communication pour que ces stratégies puissent se mettre en place. Je pense donc que nous voyons de plus en plus de nos pairs s’y atteler. Mais nous prévoyons que cela constituera également une part importante de notre croissance.
BEN : L’un des autres éléments mis en avant par Erin comme moteur de la croissance des actifs réels privés est la tendance à la décarbonation. Elle affirme que pour Manuvie, le développement durable consiste à garantir un rendement solide et une résilience à long terme.
Erin
Nous voulons que tous nos actifs, où qu’ils soient investis, génèrent un rendement. Manuvie s’engage depuis longtemps en faveur du développement durable. Je dirais que le développement durable est inscrit dans notre ADN, et nous en tenons compte dans tous nos processus de prise de décisions de placement. Lorsque nous réfléchissons à l’intégration du développement durable et de la décarbonation dans notre stratégie, cela nous oblige vraiment, au niveau du marché et au niveau des actifs, à être encore plus prudents quant au type de placements que nous réalisons, afin d’investir dans des actifs qui auront cette résilience.
BEN : Parallèlement, John nous rappelle que la transition vers le développement durable est en partie motivée par la demande des clients. Il ajoute que les entreprises qui peuvent afficher de bons rendements en matière de développement durable bénéficieront d’avantages considérables.
John
Les centres de données – dont les clients ont le souci de l’énergie propre – et les entreprises d’énergie renouvelable veulent rendre compte de leur développement durable, mais ils n’ont tout simplement pas l’expérience nécessaire. À quoi ressemble une bonne pratique? Nous avons donc la capacité de leur présenter la norme de communication de l’information que nous utilisons pour nos entreprises. Si vous faites cela, vous serez perçu et salué comme quelqu’un qui agit de la bonne manière. Et d’ailleurs, voici les cinq premières choses faciles que vous pouvez faire. Ce guide s’est avéré très utile, car il leur permet d’obtenir le soutien du marché, qui leur dira : « Oh, wow, c’est un excellent rapport sur le développement durable ». Ils ne considèrent alors plus cela comme une corvée, mais comme une victoire. Et vous obtenez alors un cercle vertueux.
BEN : Une autre occasion clé à l’horizon 2030 est l’essor de la numérisation dans l’immobilier et les infrastructures. L’intelligence artificielle, l’automatisation, l’apprentissage automatique et même la robotique vont tous changer la façon dont les investisseurs agissent au quotidien. Erin nous en dit plus.
Erin
Je pense que la numérisation dans son ensemble souligne la nécessité pour nous d’être flexibles et agiles dans notre stratégie d’investissement. Lorsque nous pensons à la numérisation, il y a plusieurs niveaux. C’est la façon dont nous travaillons, dont nous mettons en œuvre notre stratégie, dont nous effectuons nos recherches, dont nous améliorons les données auxquelles nous avons accès. Nous nous appuyons beaucoup sur nos propres données. Nous nous appuyons aussi sur des données provenant de tiers. Ces efforts de numérisation nous aident à agréger une grande partie de ces données et à prendre des décisions de placement plus stratégiques. Au niveau des actifs, nous devons nous demander si les immeubles que nous possédons et ceux que nous souhaitons acquérir peuvent s’adapter à la numérisation. Peuvent-ils intégrer cette technologie, l’exploiter comme nous le souhaitons et continuer à faire preuve de souplesse dans notre stratégie et dans notre portefeuille? Nous y accordons donc beaucoup d’attention. Lorsque nous réfléchissons aux secteurs dans lesquels nous voulons être présents, aux marchés sur lesquels nous voulons être présents, nous devons vraiment réfléchir à la capacité de changement, d’innovation avec la numérisation, car elle ne cessera de progresser.
BEN : Je lui ai demandé si les gestionnaires des placements finiraient par remplacer les employés par l’IA.
Erin
Je pense qu’il est très important de garder à l’esprit que tout ce qui accompagne la numérisation, l’IA, l’apprentissage automatique, etc., ce sont des outils. Ils ne remplacent pas les personnes. Et surtout dans l’immobilier, nous avons besoin de présence sur le terrain. Je veux dire par là que nous avons besoin d’informations sur les marchés qui ne peuvent pas nécessairement être reproduites par ces outils numériques, mais qui permettront certainement de tirer parti de ces outils numériques.
BEN : John souligne également que la numérisation offre aux investisseurs dans les infrastructures une occasion majeure de rendre les actifs plus performants.
John
Des occasions telles que celles d’investir dans la modernisation du réseau électrique afin de déterminer avec précision où se situe la demande en électricité, où nous pouvons acheminer l’électricité sans avoir à dépenser trois fois plus d’argent pour un réseau non intelligent, mais seulement un tiers de cette somme pour un réseau intelligent, plus flexible et plus réactif. Tout ce que nous voyons autour de la production décentralisée et des panneaux solaires sur les toits, par exemple, permet désormais aux exploitants de réseau d’avoir moins de coupures de courant, car l’approvisionnement en électricité est plus proche des lieux de vie des gens, de leurs maisons et de la périphérie des villes. Et l’exploitant du système peut utiliser cela de manière dynamique pour rendre le système plus fiable. C’est donc vraiment dans tous les secteurs que nous voyons cela changer les activités et créer des occasions de placement.
BEN : Et Maggie dit que c’est un autre domaine dans lequel les gestionnaires multiproduits peuvent exploiter les synergies entre les infrastructures et l’immobilier.
Maggie
Et encore une fois, je pense que l’immobilier tire profit de ce dont parle John en matière d’infrastructures, en termes de réflexion sur nos décisions de placement et de numérisation. Je veux dire, nous discutons activement en ce moment même, nous avons parlé des adjacences, mais en réfléchissant à ce que John évoque en termes d’évolution de l’énergie, d’évolution de l’électricité, et comment cela influence ce que nous appelons l’immobilier adjacent au numérique et ce qui doit être présent en plus du centre de données, et où les entreprises veulent que leur R et D et leur technologie soient réellement implantées par rapport à ces tendances et à certaines des choses dont nous parlons. C’est donc, encore une fois, cette belle superposition complémentaire entre l’avant-plan et l’immobilier, que nous voyons se produire en temps réel.
BEN : Il est difficile de savoir avec certitude à quoi ressemblera le monde demain, et encore moins dans cinq ans. Mais Erin, Maggie et John ont défini certaines des tendances clés qui façonneront les placements dans les actifs immobiliers privés pendant le reste de la décennie et au-delà.
Les cinq éléments – décarbonation, numérisation, démondialisation, démographie et démocratisation – représentent à la fois des occasions et des risques pour les gestionnaires des placements.
Au cours des prochaines années, nous verrons si les gestionnaires multiproduits sont vraiment les mieux placés pour obtenir des rendements supérieurs. Mais à ce stade, compte tenu des avantages offerts par la diversification et la flexibilité, rares sont ceux qui pourraient nier que la taille compte dans le monde de l’investissement dans les actifs réels.
[musique en fondu]
MINA : Merci encore à Erin Patterson, Maggie Coleman et John Anderson de Manuvie de s’être joints à nous.
Restez à l’écoute pour les prochains épisodes de notre minisérie « Private Markets 2030 », dans laquelle nous continuerons d’explorer l’évolution des marchés privés à l’approche de la seconde moitié de la décennie.
Pour les recevoir, assurez-vous d’être abonné à Spotlight de PEI, quel que soit l’endroit où vous écoutez vos balados. Cet épisode a été réalisé par Ben Payton, édité par Eric Fish et produit par Natalie Novakova et moi-même, Mina Tumay. Merci de nous avoir écoutés.
Renseignements importants
Renseignements importants
Les points de vue et opinions exprimés dans ce podcast sont ceux des intervenants au moment de l'enregistrement et peuvent évoluer en fonction des conditions du marché et d'autres facteurs. Ce podcast a uniquement un but informatif et ne doit en aucun cas être considéré ou interprété comme une recommandation ou comme un conseil, impartial ou autre, concernant un produit ou un titre spécifique.
Les placements comportent des risques, y compris un risque de perte de capital. Les marchés des capitaux sont volatils et peuvent considérablement fluctuer sous l’influence d’événements liés aux sociétés, aux secteurs, à l’économie, à la politique, à la réglementation et aux marchés. Ces risques sont amplifiés dans le cas des placements effectués sur les marchés émergents. Le risque de change est le risque que la fluctuation des taux de change ait un effet négatif sur la valeur des placements détenus dans un portefeuille.
Les renseignements fournis ne tiennent pas compte de la convenance des placements, des objectifs de placement, de la situation financière, ni des besoins particuliers d’une personne donnée. Nous vous invitons à évaluer la convenance de tout type de placement à la lumière de votre situation personnelle, et à consulter, au besoin, un spécialiste.
Ce document est réservé à l’usage exclusif des personnes ayant le droit de le recevoir en vertu des lois et des règlements applicables des territoires de compétence. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur ou des auteurs, et elles peuvent changer sans préavis. Nos équipes de placement peuvent avoir des opinions différentes et, par conséquent, prendre des décisions de placement différentes. Ces opinions ne reflètent pas forcément celles de Gestion de placements Manuvie ni de ses sociétés affiliées. Bien que les renseignements et analyses figurant dans ce document aient été compilés ou formulés à l’aide de sources jugées fiables, Gestion de placements Manuvie ne donne aucune garantie quant à leur précision, à leur exactitude, à leur utilité ou à leur exhaustivité et se dégage de toute responsabilité pour toute perte découlant de l’utilisation de ces renseignements ou analyses. Ce document peut comprendre des prévisions ou d’autres énoncés de nature prospective portant sur des événements futurs, des objectifs, des stratégies de gestion ou d’autres prévisions et n’est à jour qu’à la date indiquée. Les renseignements fournis dans ce document, y compris les énoncés concernant les tendances des marchés des capitaux, sont fondés sur la conjoncture, laquelle évolue au fil du temps. Ces renseignements peuvent changer à la suite d’événements ultérieurs touchant les marchés ou pour d’autres motifs. Gestion de placements Manuvie n’est nullement tenue de mettre à jour ces renseignements.
Ni Gestion de placements Manuvie, ni ses sociétés affiliées, ni leurs administrateurs, dirigeants et employés n’assument de responsabilité pour quelque perte ou dommage direct ou indirect, ou quelque autre conséquence que pourrait subir quiconque agit sur la foi des renseignements du présent document. Tous les aperçus et commentaires sont de nature générale et ponctuelle. Quoiqu’utiles, ils ne remplacent pas les conseils d’un spécialiste en fiscalité, en placement ou en droit. Il est recommandé aux clients de consulter un spécialiste qui évaluera leur situation personnelle. Ni Manuvie, ni Gestion de placements Manuvie, leurs sociétés affiliées et leurs représentants ne fournissent de conseils dans le domaine de la fiscalité, des placements ou du droit. Le présent document a été produit à titre indicatif seulement et ne constitue ni une recommandation, ni un conseil professionnel, ni une offre, ni une invitation à quiconque, par Gestion de placements Manuvie et en son nom, relativement à l’achat ou à la vente d’un titre ou à l’adoption d’une stratégie de placement, non plus qu’il indique une intention d’effectuer une opération dans un fonds ou un compte géré par Gestion de placements Manuvie. Aucune stratégie de placement et aucune technique de gestion des risques ne peut garantir le rendement ni éliminer les risques, peu importe la conjoncture du marché. La diversification et la répartition de l’actif ne sont pas garantes de profits et n’éliminent pas le risque de perte dans quelque marché que ce soit. À moins d’indication contraire, toutes les données proviennent de Gestion de placements Manuvie. Les rendements passés ne sont pas garants des rendements futurs.
Gestion de placements Manuvie
Gestion de placements Manuvie est la marque du secteur de gestion mondiale de patrimoine et d’actifs de la Société Financière Manuvie. Notre mission est de rendre les décisions plus simples et d’aider les gens à vivre mieux en donnant aux épargnants les moyens de bâtir un avenir meilleur. Au service de plus de 19 millions de particuliers, d’institutions et de participants à des régimes d’épargne-retraite, nous estimons que notre portée mondiale, nos activités complémentaires et la puissance de notre société mère nous permettent d’aider les épargnants à exploiter les tendances mondiales émergentes. Nous offrons aux clients l’accès à des solutions de placement publiques et privées couvrant les actions, les titres à revenu fixe, les actifs multiples, les placements non traditionnels et le développement durable, comme le capital naturel, pour les aider à prendre des décisions financières éclairées et à atteindre leurs objectifs de placement. Les produits ne sont pas tous offerts dans tous les pays. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site gpmanuvie.ca.
Ce document n’a été soumis à aucun examen de la part d’un organisme de réglementation en matière de valeurs mobilières ou autre et n’a été déposé auprès d’aucun organisme de tel type. Il peut être distribué, s’il y a lieu, par les entités de Manuvie énumérées ci-après dans leurs territoires respectifs. Des renseignements supplémentaires au sujet de Gestion de placements Manuvie sont accessibles sur le site www.manulifeim.com/institutional/ca/fr.
Australie : Manulife Investment Management Timberland and Agriculture (Australasia) Pty Ltd., Manulife Investment Management (Hong Kong) Limited. Brésil : Hancock Asset Management Brasil Ltda. Canada : Gestion de placements Manuvie limitée, Distribution Gestion de placements Manuvie inc., Manulife Investment Management (North America) Limited et Marchés privés Gestion de placements Manuvie (Canada) Corp. Chine continentale : Manulife Overseas Investment Fund Management (Shanghai) Limited Company. Espace économique européen Manulife Investment Management (Ireland) Ltd., qui est habilitée et régie par la banque centrale d’Irlande. Hong Kong : Manulife Investment Management (Hong Kong) Limited. Indonésie : PT Manulife Aset Manajmen Indonesia. Japon : Manulife Investment Management (Japan) Limited. Malaisie : Manulife Investment Management (M) Berhad 200801033087 (834424-U). Philippines : Manulife Investment Management and Trust Corporation. Singapour : Manulife Investment Management (Singapore) Pte. Ltd. (Company Registration No. 200709952G) Corée du Sud : Manulife Investment Management (Hong Kong) Limited. Suisse : Manulife IM (Switzerland) LLC. Taiwan : Manulife Investment Management (Taiwan) Co. Ltd. Royaume-Uni : Manulife Investment Management (Europe) Ltd., qui est habilitée et réglementée par la Financial Conduct Authority États-Unis : John Hancock Investment Management LLC, Manulife Investment Management (US) LLC, Manulife Investment Management Private Markets (US) LLC et Manulife Investment Management Timberland and Agriculture Inc. Vietnam : Manulife Investment Fund Management (Vietnam) Company Limited.
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Perspectives des marchés privés 2026
Couvrant l'immobilier, le capital-investissement, le crédit privé, les infrastructures, les terres forestières et l'agriculture, le rapport examine comment cinq forces transformatrices — décarbonation, démondialisation, démographie, numérisation et démocratisation — influencent l'allocation des capitaux et la stratégie d'investissement.