Vers quoi se dirigent les marchés et l’économie jusqu’en 2022?

Mise à jour du recueil de graphiques de 2021

Les trois premiers trimestres de 2021 se sont déroulés de façon très semblable à ce que nous avons décrit dans nos perspectives pour 2021. Selon notre équipe, nous nous dirigions vers une période de croissance économique accélérée et d’inflation croissante, et elle a identifié les catégories d’actif qui se sont le mieux comportées dans ce contexte, comme indiqué dans notre Matrice de la dynamique croissance/inflation. Cette période est aussi considérée comme la troisième phase de la reprise après récession, lorsque les actions tendent à montrer des signes d’essoufflement. Cette phase est habituellement marquée par un pic des ratios cours-bénéfice (C/B). Les gains évoluent alors en fonction de la croissance des bénéfices et non plus des valorisations. La courbe de rendement a aussi tendance à s’accélérer, les taux des obligations du Trésor américain à 10 ans augmentant en moyenne de 50 points de base.

Nous pensons maintenant que nous sommes en phase de transition entre une croissance économique accélérée et une inflation grimpante, car le rythme de la croissance économique et le niveau de l’inflation ont probablement atteint un sommet. Cependant, il est probable que la croissance économique et l’inflation resteront supérieures aux niveaux à long terme. Cette prochaine phase de la reprise après récession peut être considérée comme une phase de normalisation où la croissance des bénéfices sera modérée, tout en restant élevée, les valorisations diminueront de façon ordonnée et les taux de l’ensemble de la courbe sont susceptibles d’augmenter. Pendant cette phase, les investisseurs devraient modérer leurs attentes de rendement et la construction des portefeuilles sera primordiale.

Notre recueil regroupe des graphiques qui, selon nous, sont pertinents pour expliquer la conjoncture économique et de marché vers laquelle nous nous dirigeons pour le reste de 2021 et le début de 2022. Nous continuons de mettre l’accent sur les données les plus pertinentes pour comprendre le contexte macroéconomique, les marchés boursiers et des titres à revenu fixe, ainsi que le positionnement du portefeuille.

Nous avons résumé les graphiques et tableaux les plus importants de notre recueil.

Nos perspectives sur 12 mois concernant le risque macroéconomique (page 5)

Risques de marché

Risque

Par rapport au niveau actuel

Perspectives

Économie

Neutre

L’économie américaine et celles d’autres pays continuent de se redresser, soutenues par les dépenses de consommation, les politiques accommodantes des banques centrales et l’augmentation des taux de vaccination à l’échelle mondiale. La croissance économique a probablement atteint son sommet, mais reste supérieure aux niveaux d’avant la pandémie.

Évaluation

Risque de baisse

La reprise des bénéfices tend à faire baisser le ratio cours-bénéfice. Le ratio cours-bénéfice des 12 mois de l’indice S&P 500 baissera de 1 à 3 points au cours des 12 prochains mois en raison de la hausse des bénéfices. Notre scénario de base est que les valorisations de l’indice S&P 500 diminueront à mesure que les bénéfices continueront de croître.

Bénéfices

Neutre

La croissance des bénéfices devrait rester élevée jusqu’en 2022. Cependant, elle ralentira probablement par rapport à 2021 en raison de la compression des marges (hausse des coûts des intrants, des salaires et des taux d’intérêt).

Courbe de rendement

Accentuée

La politique de la Réserve fédérale et de la Banque du Canada reste conciliante pendant le premier semestre de 2022. Les titres à court terme de la courbe de rendement devraient légèrement augmenter en prévision d’une éventuelle hausse des taux d’intérêt au second semestre de 2022. La portion à long terme de la courbe s’accentue avec la reprise, et l’inflation reste supérieure aux cibles de la banque centrale.

Crédit

Neutre

Les écarts de taux restent proches de leurs niveaux actuels. Les rendements sont principalement composés d’intérêts puisque les obligations subissent la pression d’une conjoncture de hausse des taux. Les obligations à taux élevé sont privilégiées par rapport aux obligations de premier ordre comme source de revenus. Le risque d’un incident de crédit est très faible.

Prix du pétrole

Neutre

Les prix du pétrole se stabilisent, le West Texas Intermediate se vendant entre 65 $ US et 75 $ US le baril au cours des 12 prochains mois, ce qui présente un risque de hausse en cas de choc des prix à court terme.

Taux de change
($ CA/$ US)

 

Risque de hausse

Le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain augmente oscillant dans une fourchette cible de 0,81 $ US à 0,83 $ US au cours des 12 prochains mois, le risque de hausse étant fonction des prix du pétrole et de l’écart de taux sur deux ans.

Source : Équipe Stratégie des marchés des capitaux, au 30 septembre 2021.

Indices mondiaux des directeurs d’achats (page 10)

De quoi s’agit-il?

Les indices PMI (Purchasing Managers’ Indices) des directeurs d’achats sont compilés par Markit à partir de sondages économiques mensuels réalisés auprès de sociétés soigneusement sélectionnées. Il donne un aperçu de l’évolution future de l’activité économique dans le secteur privé en suivant certains indicateurs, tels que la production, les nouvelles commandes, l’emploi et les prix dans les principaux secteurs. Les analystes économiques, les décideurs au sein des entreprises, les prévisionnistes et les responsables politiques utilisent les sondages PMI pour mieux comprendre la conjoncture économique d’un marché donné. Un résultat supérieur à 50 indique que la production manufacturière augmente, tandis qu’un résultat inférieur à 50 indique un repli.

Que disent-ils?

Même si la croissance de la production s’est accélérée pour la première fois en cinq mois, elle est restée parmi les plus lentes de la période actuelle de 15 mois d’expansion. Le rythme de croissance des nouvelles commandes a également progressé par rapport à un creux récent. Les contraintes d’approvisionnement se sont répercutées sur les prix, entraînant une forte inflation des coûts des intrants et des prix de vente à la sortie de l’usine.

Sur les 31 pays dont les données de septembre étaient disponibles, 24 ont enregistré des indices PMI supérieurs à la barre des 50,0 qui indique une expansion. Le secteur manufacturier européen a dominé le classement en matière de croissance, avec neuf des dix meilleurs résultats. Le secteur manufacturier américain a également enregistré d’excellents rendements (troisième rang dans l’ensemble). Les rendements inférieurs ont généralement été observés en Asie. Sur les 12 indices PMI les plus faibles en septembre, dix ont été enregistrés dans des pays du continent asiatique, y compris quatre des six pays à avoir enregistré des résultats inférieurs à 50,0.

En conclusion

La reprise du secteur manufacturier mondial a été freinée par les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et des pénuries de matériaux en septembre. Les perturbations de l’offre et les pénuries ont également alimenté la hausse des prix en septembre. Au cours des six derniers mois, les délais d’exécution des fournisseurs se sont allongés devenant les plus longs de toute l’histoire des sondages. L’activité économique a probablement atteint son sommet au cours de l’été et sera confrontée à des difficultés liées à la chaîne d’approvisionnement au cours des prochains mois. Cependant, dans l’ensemble, le contexte manufacturier mondial reste résilient.

Indices des directeurs d’achats (deux dernières années)

La carte de densité montre les variations positives et négatives des indices des directeurs d’achats de Markit, de septembre 2019 à septembre 2021.

Source : Équipe Stratégie des marchés des capitaux, Markit, Bloomberg, au 30 septembre 2021.

Perspectives du dollar canadien (page 33)

De quoi s’agit-il?

Le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain fluctue habituellement en fonction de deux facteurs : le prix du pétrole mesuré par le West Texas Intermediate (WTI) et l’écart entre les taux des obligations du Trésor américain à deux ans et ceux des obligations du gouvernement canadien. Le huard a toujours été considéré comme une pétrodevise, mais au cours des dix dernières années, l’écart de taux des obligations à deux ans s’est également avéré un facteur fortement corrélé. Les taux des obligations gouvernementales à deux ans sont perçus comme un indicateur des politiques des banques centrales et, par conséquent, l’écart est révélateur de la différence de perception du marché à l’égard des taux des banques centrales. Nous utilisons un modèle de régression de ces deux facteurs afin d’essayer de prédire la direction du taux de change.

Qu’est-ce que cela veut dire?

Le dollar canadien s’est récemment éloigné de sa corrélation historique avec les prix du pétrole et de l’écart de taux d’intérêt avec les obligations à deux ans des États-Unis. C’est plutôt l’opinion du marché à l’égard du dollar américain à l’échelle mondiale qui a causé la récente dépréciation du huard. C’est pourquoi, à la fin du trimestre, son cours était nettement inférieur à sa juste valeur.

En conclusion

Notre modèle d’évaluation à la juste valeur suggère que le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain devrait se situer à 0,87 $ US. Toutefois, il s’agit peut-être d’une cible un peu audacieuse, car des facteurs externes limitent sa hausse. Notre cible de 6 à 12 mois pour le dollar canadien s’établit de 0,81 à 0,83 $ US.

Taux de change $ CA/$ US modélisé et taux de change $ CA/$ US réel (10 dernières années)

Ce graphique compare le modèle d’évaluation à la juste valeur du taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain de l’équipe Stratégie des marchés des capitaux au taux de change réel entre ses devises, de 2011 à 2021. Il existe une corrélation positive entre le modèle et le taux réel.

Source : Équipe Stratégie des marchés des capitaux, Markit, Bloomberg, au 30 septembre 2021.

Les ratios cours-bénéfice ont tendance à chuter pendant la reprise des bénéfices (page 39)

De quoi s’agit-il?

Le ratio cours-bénéfice représente la relation entre le cours d’un indice et la valeur pondérée de la croissance des bénéfices par action de ses titres sous-jacents sur 12 mois. Lorsque le ratio cours-bénéfice augmente, le cours de l’indice augmente plus rapidement que la croissance des bénéfices, et lorsqu’il diminue, soit le cours baisse plus rapidement que les bénéfices augmentent, soit le cours progresse moins rapidement que les bénéfices. Ces deux variables contribuent au rendement total de l’indice. Les barres bleues représentent la variation mensuelle sur 12 mois de la croissance des bénéfices et la ligne rouge représente la variation du ratio cours-bénéfice sur 12 mois (inversé).

Qu’est-ce que cela veut dire?

Au cours de cette phase de reprise après récession, les ratios cours-bénéfice ont atteint un sommet et diminuent à mesure que la croissance des bénéfices augmente. Les indicateurs macroéconomiques suggèrent que 2022 continuera de profiter d’une croissance favorable des bénéfices. Quand la croissance des bénéfices de l’indice S&P 500 se situe entre 10 % et 20 % sur 12 mois (comme nous pensons qu’elle le sera en 2022), la contraction des cours-bénéfice est de 1 point en moyenne et le rendement moyen de 9 %.

En conclusion

Nous nous attendons à ce que le ratio cours-bénéfice soit modéré et ordonné, car la croissance des bénéfices continue de s’accélérer, mais à un rythme plus lent que cette année. Compte tenu de ces perspectives, les investisseurs devraient modérer leurs attentes de rendement pour l’année prochaine par rapport à cette année et privilégier les sociétés de qualité qui affichent une solide croissance des bénéfices et des valorisations attrayantes.

Variation sur 12 mois du bénéfice par action de l’indice S&P 500 et variation du C/B (50 dernières années)

Ce graphique montre une corrélation positive entre la variation du bénéfice par action de l’indice S&P 500 sur 12 mois et la variation du ratio cours-bénéfice, de 1972 à 2021.

Source : Équipe Stratégie des marchés des capitaux, Bloomberg, au 30 septembre 2021.

Saisonnalité (pages 49 à 52)

De quoi s’agit-il?

Les graphiques ci-dessous illustrent le rendement mensuel et les probabilités d’un rendement positif des indices S&P 500 et S&P/TSX depuis 1950.

Qu’est-ce que cela veut dire?

Historiquement, le mois de septembre est le plus faible en ce qui concerne le rendement et les probabilités d’un rendement positif des indices S&P 500 et S&P/TSX. Cependant, la période d’octobre à janvier est historiquement très solide.

En conclusion

En cas de correction, il est important de se rappeler que les marchés récompensent les investisseurs qui sont d’éternels optimistes et profitent des replis.

S&P 500 – Rendements mensuels médians
(de 1950 à 2020)

Ce graphique montre les rendements mensuels médians de l’indice S&P 500 de 1950 à 2020. Le mois de septembre affiche le rendement moyen le plus faible (0,2 %) et le mois de novembre affiche le rendement moyen le plus élevé (1,9 %).

S&P 500 – Probabilité d’un rendement mensuel positif
(de 1950 à 2020)

Ce graphique à barres illustre la probabilité d’un rendement mensuel positif de l’indice S&P 500 de 1950 à 2020. Le mois de septembre affiche les probabilités les plus faibles (46 %) et le mois de décembre les probabilités les plus fortes (75 %), suivi de près par avril (72 %).

S&P/TSX – Rendements mensuels médians
(de 1950 à 2020)

Ce graphique montre les rendements mensuels médians de l’indice composé S&P/TSX de 1950 à 2020. Le mois de septembre affiche le rendement moyen le plus faible (0,7 %), juin affichant également un rendement moyen négatif (0,2 %), et le mois de novembre affiche le rendement moyen le plus élevé (2,0 %).

S&P/TSX – Probabilité d’un rendement mensuel positif
(de 1950 à 2020)

Ce graphique montre les probabilités d’un rendement mensuel positif de l’indice composé S&P/TSX de 1950 à 2020. Le mois de juin affiche les probabilités les plus faibles (45 %), suivi de très près par septembre (44 %), et le mois de décembre affiche les probabilités les plus fortes (83 %).

Source : Équipe Stratégie des marchés des capitaux, Bloomberg, au 31 décembre 2020.

Modèle d’inflation de l’équipe Stratégie des marchés des capitaux (page 65)

De quoi s’agit-il?

Le modèle d’inflation de l’équipe Stratégie des marchés des capitaux (SMC) nous aide à prévoir l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC) aux États-Unis. Nous utilisons l’indice Équivalent loyer des propriétaires américains, l’indice du dollar américain (DXY), le pétrole mesuré par le West Texas Intermediate et les salaires américains mesurés par l’Atlanta Fed Wage Growth Tracker.

Qu’est-ce que cela veut dire?

Pour nos prévisions, nous avons utilisé les hypothèses suivantes :

  • Équivalent loyer des propriétaires – Nous avons utilisé 3,3 (la moyenne des trois dernières années avant la pandémie).
  • Indice du dollar américain (DXY) – Nous avons utilisé 97, alors que le taux actuel est de 94. Nous observons une légère hausse du dollar américain par rapport aux devises équivalentes mondiales dont la politique monétaire est moins accommodante que celle de la Réserve fédérale américaine.
  • West Texas Intermediate – Nous avons utilisé une moyenne de 80 $ US le baril pour la prochaine année.
  • Salaires – Nous avons utilisé 4,2, tandis que la moyenne sur trois ans avant la pandémie était de 3,4. Nous pensons que les pressions à la hausse sur les salaires s’intensifient aujourd’hui en raison du resserrement du marché du travail.

En conclusion

Notre modèle d’inflation indique que l’IPC restera supérieur à 2,5 % jusqu’au troisième trimestre de 2022. Selon nous, la hausse de l’inflation exercera une pression sur les taux obligataires et reste un des principaux risques à surveiller jusqu’en 2022.

IPC sur 12 mois par rapport au modèle d’inflation de l’équipe SMC (de 1998 à septembre 2022, y compris les prévisions)

Ce graphique compare l’indice des prix à la consommation sur 12 mois au modèle d’inflation de l’équipe Stratégie des marchés des capitaux, de 1998 à 2021, et inclut les prévisions jusqu’en 2022. Au moment de la rédaction du présent document, il existait une corrélation positive entre l’IPC et le modèle d’inflation.

Source : Équipe Stratégie des marchés des capitaux, Bloomberg, au 30 septembre 2021.

Un taux de 2,5 % sur les obligations du Trésor américain à 10 ans est une hypothèse raisonnable pour 2022 (page 67)

De quoi s’agit-il?

Le rendement réel d’une obligation correspond au taux qu’un investisseur reçoit après rajustement pour tenir compte de l’inflation. Il est important de savoir ce que l’investisseur gagne après déduction de l’inflation pour s’assurer que le résultat est positif, sinon l’investissement diminuera le pouvoir d’achat l’année suivante. Il existe de nombreuses façons de calculer le taux de rendement réel des obligations du Trésor américain, mais une façon simple de le faire consiste à réduire soustraire l’inflation actuelle du taux nominal.

Qu’est-ce que cela veut dire?

Le taux de rendement réel moyen s’est établi à 26 pb au cours des 10 dernières années. Si nous appliquions ce taux à l’inflation qui devrait selon se stabiliser entre 2,0 % et 2,5 % au cours des 12 à 18 prochains mois, alors le taux de rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans devrait se situer approximativement entre 2,25 % et 2,75 %.

En conclusion

Le taux nominal actuel sur 10 ans est d’environ 1,5 %. Bien que nous ne nous attendions pas à un bond immédiat vers la fourchette indiquée ci-dessus, lorsque le marché commencera à accepter une inflation soutenue supérieure à 2 %, le taux de rendement sur 10 ans devrait augmenter. Cela exposerait les obligations à revenu fixe à plus long terme à un risque de rendement négatif. Nous continuons de privilégier une duration plus courte, les titres de créance aux obligations gouvernementales et les obligations gouvernementales des marchés émergents à celles des marchés développés.

Taux des titres du Trésor américain à 10 ans par rapport à l’IPC (période de 10 ans se terminant en septembre 2021)

Ce graphique compare le taux des titres du Trésor américain à 10 ans à l’indice des prix à la consommation pour la période d’octobre 2011 à septembre 2021.

Source : Équipe Stratégie des marchés des capitaux, Bloomberg, au 30 septembre 2021.

Portefeuille modèle de l’équipe Stratégie des marchés des capitaux (page 74)

Conformément à notre processus (sans tenir compte des spéculations à court terme) et compte tenu des valorisations raisonnables et des perspectives favorables pour les bénéfices jusqu’en 2022, nous laissons inchangée notre répartition de l’actif. Au 30 septembre 2021, le portefeuille modèle de l’équipe Stratégie des marchés des capitaux surpondérait toujours les actions à 65 % (+5 % par rapport à l’indice de référence) et sous-pondérait les titres à revenu fixe à 35 % (–5 % par rapport à l’indice de référence). Le portefeuille est bien équilibré sur l’ensemble des régions pour les actions.

Tout au long de la pandémie de COVID-19, nous avons préconisé de rééquilibrer les portefeuilles en fonction de la répartition de l’actif cible et de procéder à des achats périodiques. Nous continuons de préconiser cette approche. Nous ne savons pas ce que le marché nous réserve à court terme. Une correction pendant cette période serait tout à fait normale. En cas de correction, il est important de se rappeler que les marchés récompensent les investisseurs qui sont d’éternels optimistes et profitent des replis.

Portefeuille modèle de l’équipe Stratégie des marchés des capitaux

Ce diagramme circulaire présente la répartition des placements en actions et en titres à revenu fixe dans le portefeuille modèle de l’équipe Stratégie, des marchés des capitaux, au 30 septembre 2021. Le portefeuille modèle surpondère les actions à 65 % (+5 % par rapport à l’indice de référence) et sous-pondère les titres à revenu fixe à 35 % (5 % par rapport à l’indice de référence).

Source : Équipe Stratégie des marchés des capitaux, au 30 septembre 2021.

Kevin Headland, CIM
Stratège principal des placements
Gestion de placements Manuvie

Macan Nia, CFA
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Macan Nia, CFA

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Co-stratège en chef des placements

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Kevin Headland, CIM

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