Dans quelle mesure l’analyse plus poussée du Fonds d’actions américaines toutes capitalisations Manuvie tire-t-elle parti des écarts à court terme sur le marché?

Sandy Sanders, qui dirige l’équipe des actions américaines de valeur de base de Gestion de placements Manuvie, explique son processus de placement et les raisons pour lesquelles il est prudent de ne pas s’en tenir uniquement à la volatilité.

Cet article a été publié dans Wealth Professional.

Nous vivons dans un monde de « tout, tout de suite », qu’il s’agisse de consommation, de médias sociaux ou de rendement boursier. En période de crise, cela engendre un manque de perspective. Un gestionnaire d’actifs estime cependant que son processus de placement se démarque en étant l’antithèse de cette culture axée sur la demande.

Sandy Sanders dirige l’équipe des actions américaines de valeur de base de Gestion de placements Manuvie et supervise la croissance de son actif, qui est passé de 3 milliards de dollars à 27 milliards de dollars en actif géré1. L’équipe suit un processus rigoureux en sept étapes qui met l’accent sur les attentes entourant les revenus et les marges à long terme des sociétés.

Sa méthodologie est mise à l’épreuve en période de volatilité, comme cela s’est produit en mars 2020 lors de l’effondrement du marché causé par la COVID-19 ou plus récemment par suite de l’intervention militaire de la Russie en Ukraine pendant ce qui a été le pire trimestre pour les actions en deux ans.

En analysant les données antérieures, M. Sanders et son équipe de neuf spécialistes des placements chevronnés déterminent si la croissance des ventes d’une société est reproductible et réaliste. Par exemple, le Fonds d’actions américaines toutes capitalisations Manuvie, géré par M. Sanders, détient un placement dans Meta et estime que le cours actuel de l’action de la société technologique table sur une croissance à long terme d’environ 3 % pour les 10 prochaines années2.

M. Sanders explique : « Il s’agit essentiellement de la croissance du PIB mondial. Même si nous savons que [Meta] ne peut plus compter sur une croissance de 40 % ou 50 % comme à la fin de la période de 2016, nous pensons qu’elle sera supérieure à 3 %. Nous avons eu des appels avec des annonceurs numériques et réalisé des analyses à l’appui de notre processus, et notre scénario de base indique qu’elle se rapproche davantage des 10 %. C’est la raison de l’écart : la plupart des gens ne prêtent attention qu’à ce qui se passe aujourd’hui. »

M. Sanders modélise les perspectives des sociétés sur des périodes de cinq à dix ans. C’est une approche qui permet également de mieux tenir compte des événements macroéconomiques, ou des taux d’intérêt par exemple. L’intervention militaire de la Russie en Ukraine a entraîné la chute de nombreuses actions à des niveaux de pire scénario, ce qui présente une occasion pour le fonds.

M. Sanders poursuit : « La COVID-19 a suscité d’énormes inquiétudes, et nous avons acheté beaucoup d’actions au cours de la période parce que notre processus nous avait permis d’établir que leur valeur correspondait presque au pire scénario. Les marchés n’ont pas autant reculé cette fois-ci, mais nous avons continué d’être actifs et d’acheter de nouveaux titres pendant la période de volatilité. »

Le gestionnaire de fonds s’attend à ce que le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, continue de suivre attentivement son calendrier de hausse des taux dans le but de perturber le moins possible les marchés. Encore une fois, la volatilité présentera des occasions d’achat, mais il estime que l’économie américaine permet un certain optimisme, en raison de la résilience des consommateurs. Le ratio du service de la dette des ménages a atteint son plus bas niveau en 30 ans (environ 9 % au quatrième trimestre de 2021)3, le marché du logement est en bonne santé et profite de la faiblesse historique des taux d’intérêt, et les banques à grande capitalisation sont bien positionnées.

« Le consommateur américain, qui représente les deux tiers de notre économie, est un indicateur clé de l’orientation future du marché, a déclaré M. Sanders à WP. À l’heure actuelle, cela me semble favorable, surtout compte tenu de ce recul. Je pense qu’il pourrait y avoir une reprise au cours de l’été à mesure que la situation en Ukraine se dessine davantage. »

Le portefeuille du fonds cherche à équilibrer les sociétés de croissance, qu’il favorise légèrement, et celles de valeur. Cette souplesse – et le fait que l’équipe rencontre environ 700 sociétés par année – assure une approche plus diversifiée qui permet au fonds de profiter du meilleur des deux mondes. Il n’est cependant pas question qu’il compromette la qualité en s’intéressant à des produits cycliques qui peuvent « détruire » la valeur pendant un cycle complet. Dans cette optique, le fonds évite les secteurs comme les transporteurs aériens, l’automobile, les télécommunications, les services publics, les matières premières et l’exploitation minière. Pour ce qui est de la taille des sociétés, le Fonds d’actions américaines toutes capitalisations Manuvie compte actuellement environ 55 % d’actions à grande capitalisation, 25 % d’actions à moyenne capitalisation et un peu moins de 20 % d’actions à petite capitalisation1.

Cette composition est déterminée par une équipe d’experts qui travaillent ensemble depuis dix ans. Après être entré au service de Manuvie en 2010, M. Sanders a embauché de nouveaux talents diplômés de l’école de commerce – qui ont fait carrière au sein de l’équipe. Les analystes sont rémunérés selon l’ensemble du rendement du portefeuille, plutôt que seulement d’après celui de leur propre secteur, ce qui encourage le travail d’équipe.

M. Sanders est d’avis que cela favorise les discussions et la participation à tous les aspects du portefeuille. « C’est un facteur de différenciation réel par rapport aux autres firmes qui sont généralement plus cloisonnées. L’honnêteté intellectuelle s’inscrit dans notre mandat culturel et son influence s’exerce sur ce qui est important, c’est-à-dire la rémunération. C’est comme ça qu’on a toujours travaillé. »

Tout cela fait partie du processus rigoureux qui est à l’origine du rendement supérieur du fonds. Les résultats du portefeuille pendant la pandémie lui ayant donné raison, M. Sanders est convaincu que le fonds saura surmonter les nombreux obstacles inflationnistes auxquels se heurtent les investisseurs. Qu’il s’agisse des fermetures, de l’épuisement des stocks ou de la flambée des prix des produits de base causée par le conflit entre l’Ukraine et la Russie, les circonstances semblent propices.

« Je suis d’avis que ces facteurs défavorables à court terme sont gérables en raison de la vigueur de la consommation. Les consommateurs ont de bons bilans, et les taux d’emploi et les salaires augmentent. Les gens ont des liquidités en réserve. Dans l’ensemble, l’inflation me semble être un facteur défavorable à court terme, qui devrait selon moi s’améliorer au cours des 12 prochains mois. »

Comme toujours, M. Sanders et ses collègues se tiendront prêts à tirer profit de tout écart du marché, quand les craintes ou le battage médiatique à court terme font perdre de vue les perspectives à long terme.

1 Source : Gestion de placements Manuvie, au 31 mars 2021. 2 Au 1er avril 2022. 3 Federal Reserve Board: Household Debt Service and Financial Obligations Ratios

Commandité par Gestion de placements Manuvie, avril 2022. 

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