Les élections de 2020 en détail

Le 3 novembre, les Américains voteront pour déterminer l’équilibre des pouvoirs. Nous examinons ce qui est en jeu, les résultats possibles et les répercussions potentielles sur le portefeuille des investisseurs.

La détermination de l’équilibre des pouvoirs

Lorsque les électeurs se rendront aux urnes en novembre, ils voteront pour élire non seulement le président, mais aussi les représentants et environ un tiers des sénateurs.

Qui a le contrôle actuellement?

Au Congrès, les pouvoirs sont actuellement divisés : les démocrates contrôlent la Chambre des représentants et les républicains détiennent une faible majorité au Sénat.

Cette image montre la répartition des sièges au Sénat américain. Elle indique que 35 des 100 sénateurs devront être réélus cette année. À l’heure actuelle, les républicains détiennent la majorité de ces 35 sièges (23), tandis que les démocrates en détiennent 12.
Cette image montre que la Chambre des représentants aux États-Unis compte 435 sièges et que tous les représentants devront être réélus cette année.

Des changements vont-ils se produire prochainement?

En ce qui concerne la Chambre des représentants, les derniers sondages indiquent des résultats incertains pour seulement 50 sièges, les candidats étant au coude à coude ou affichant une faible avance. Pour que les républicains obtiennent une majorité à la Chambre des représentants, ils devront remporter 38 de ces 50 sièges – il s’agit pour sûr d’un lourd défi à relever.

En revanche, il est plus probable que le contrôle du Sénat change de main, car les démocrates ont de bonnes chances d’obtenir la majorité des sièges. Seuls 2 des 12 démocrates cherchant à être réélus semblent avoir des chances de perdre leur siège; par contre, 10 des 23 sièges que les républicains cherchent à conserver ou à pourvoir vont faire l’objet d’une bataille féroce. Si les démocrates remportent quatre de ces sièges, ils obtiendront la majorité au Sénat.

Important disclosure

Sources : www.fivethirtyeight.com, www.cookpolitical.com, au 4 septembre 2020.

Les républicains devront prendre ou conserver 21 sièges pour obtenir la majorité à la Chambre des représentants; les démocrates n’auront besoin de prendre que quatre sièges pour retrouver la majorité au Sénat.


La route vers la Maison-Blanche

Le véritable enjeu de cet automne est bien sûr la course à la présidence. Même si de nombreux facteurs entreront en jeu, la note d’approbation du président Trump est un bon indicateur de ses chances de rester à la Maison-Blanche. Si l’on regarde les six dernières fois qu’un président en poste a tenté d’être réélu, ceux dont le taux d’approbation était supérieur à 40 % ont remporté un deuxième mandat; ceux dont le taux d’approbation était inférieur à ce seuil n’ont pas été réélus.

Ce graphique présente les taux d’approbation des anciens présidents des États-Unis qui ont cherché à se faire réélire de 1976 à 2020. Parmi ceux qui ont été réélus, Bill Clinton avait un taux d’approbation de 60 %, Ronald Reagan, de 57 %, George W. Bush, de 51 % et Barack Obama, de 44 %. Parmi ceux qui n’ont pas été réélus, George H.W. Bush avait un taux d’approbation de 39 % et Jimmy Carter, de 37 %.
Cette image indique que le président actuel, Donald Trump, a un taux d’approbation de 42 %.

Vous voulez plus de détails? Consultez le taux d’approbation le plus récent du président Trump et ceux obtenus par le passé en cliquant ici.

L’avantage d’une rencontre à domicile

Bien que le taux d’approbation du président Trump suggèrent que le candidat démocrate Joe Biden a une chance de l’emporter, il est également vrai que le président en fonction bénéficie généralement de l’avantage d’une rencontre à domicile. L’histoire montre que les préférences présidentielles des électeurs sont cycliques : Il est rare que la Maison-Blanche soit occupée par l’un ou l’autre des partis pendant un seul mandat – et il est tout aussi rare qu’elle demeure sous le contrôle d’un même parti pendant plus de deux mandats.

Ce tableau montre que le parti du président a généralement eu un avantage lors des élections. L’histoire montre que les préférences présidentielles des électeurs sont cycliques : Il est rare que la Maison-Blanche soit occupée par l’un ou l’autre des partis pendant un seul mandat – et il est tout aussi rare qu’elle demeure sous le contrôle d’un même parti pendant plus de deux mandats. Ce tableau indique les résultats du parti à la Maison-Blanche lors de l’élection présidentielle de 1960 à 2016. Après un mandat, les démocrates ont remporté l’élection en 1964, 1996 et 2012, mais ils l’ont perdue en 1980. Après deux mandats ou plus, les démocrates n’ont pas remporté l’élection et ont été battus en 1968, 1976, 2000 et 2016. Après un mandat, les républicains ont remporté l’élection en 1972, 1984 et 2004. Après deux mandats ou plus, les républicains ont remporté l’élection en 1988 et ont été battus en 1960, 1988, 1992 et 2008.

Quelle a été la performance du marché boursier sous les différentes administrations?

Malgré l’incertitude qui entoure le résultat des élections de novembre, les investisseurs peuvent se rassurer, car le marché boursier a toujours été beaucoup plus le reflet des perspectives économiques du pays que de son orientation politique. Au cours des 40 dernières années, deux gouvernements démocrates dominent la liste des meilleurs marchés; toutefois, le marché a généralement fait preuve de résilience, peu importe le parti du président.

Ce tableau indique la performance du marché boursier sous différentes administrations, depuis 1977. Il mentionne chaque président, la durée de son mandat et le rendement de l’indice S&P 500 en pourcentage pendant ce mandat. Depuis 1977, deux gouvernements démocrates dominent la liste des meilleurs marchés; toutefois, le marché a généralement fait preuve de résilience, peu importe le parti du président.

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L’augmentation des taux d’intérêt entraîne généralement la diminution des cours obligataires. Plus la durée moyenne des obligations détenues dans un fonds est longue, plus le fonds risque d’être sensible aux fluctuations des taux d’intérêt. Le rendement d’un fonds fluctue en fonction de la variation des taux d’intérêt.

Le risque de change s’entend du risque que la fluctuation des taux de change ait un effet négatif sur la valeur des placements détenus dans un fonds.

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