Pourquoi les sociétés qui augmentent leurs dividendes ne méritent pas d’être qualifiées d’ennuyeuses

Avis d’un co-stratège en chef des placements sur l’inflation persistante, les mérites des actions bénéficiaires et la nécessité pour les investisseurs de se préparer à un marché haussier

Cet article a été publié dans Wealth Professional (en anglais)

Les investisseurs qui lèvent les yeux au ciel à la mention de dividendes peuvent regretter leur ambivalence à l’égard de ce qui est souvent considéré comme une solution de revenu « ennuyeuse ». C’est l’opinion de Macan Nia, co-stratège en chef des placements à Gestion de placements Manuvie, qui a souligné l’écart de rendement relatif entre les actions bénéficiaires de qualité supérieure au Canada avant et pendant la période inflationniste actuelle1.

Compte tenu des dégagements d’actions, de produits de base et d’obligations en 2022, il y a peu d’endroits où se cacher. Tous les principaux indices boursiers dans le monde sont négatifs, entraînés par un NASDAQ aux abois. Plus près de nous, l’indice composé S&P TSX s’est relativement bien comporté, stimulé par le pétrole, qui est le principal élément de rendement des derniers mois. Les titres à revenu fixe ont également souffert, mais on peut apercevoir des lueurs d’espoir dans les obligations américaines à taux variable et les obligations canadiennes à court terme.

Pour les conseillers, l’inflation et la hausse des taux d’intérêt ont ébranlé les clients, qui ont vu leurs portefeuilles touchés négativement et leurs factures d’épicerie et de gaz s’envoler. M. Nia demeure néanmoins optimiste quant au fait que les marchés financiers peuvent continuer à fournir sur le long terme le rendement dont les investisseurs ont besoin pour atteindre leurs objectifs à long terme. Selon lui, il existe toujours des occasions de gagner de l’argent, quel que soit l’environnement, ajoutant que les actifs réels, tout comme les sociétés qui génèrent des dividendes, ont la capacité de résister aux périodes inflationnistes.

« Il s’agit d’avoir la capacité de trouver ces occasions et, plus important encore, de songer à investir dans celles-ci malgré ce que disent les gros titres », précise M. Nia.

Il sera vital de profiter de ces occasions pour rester dans la course dans les mois à venir. Si l’équipe Stratégie des marchés des capitaux ne table pas sur une récession grave, étant donné les bons chiffres de l’emploi, elle n’écarte pas la perspective d’une récession légère ou technique, estimant que la plupart des aspects négatifs sont déjà pris en compte. M. Nia explique comment son équipe divise les marchés baissiers en deux groupes : les petits, qui ne sont pas liés à une récession, et les gros, qui surviennent en cas de récession. Le « petit » marché baissier actuel est l’un des sept sur 15 depuis 1950, enregistrant une baisse moyenne de 23 % pour un « petit marché baissier » et de 37 % pour un « gros marché baissier ».

Alors, si le scénario le plus probable n’est pas une récession de la même amplitude qu’en 2008, on peut s’attendre à ce que l’inflation en 2023 soit supérieure à 3 %, ce qui mettra en avant les sociétés qui versent des dividendes de qualité. Ces entreprises demeurent généralement résistantes tout au long des différents cycles économiques, affichent un pourcentage élevé de revenus récurrents, ont la capacité à investir dans la croissance interne tout en améliorant les marges, et ont la possibilité d’accroître leur part de marché.

M. Nia explique que « beaucoup d’investisseurs entendent le mot dividende, qu’ils associent à des revenus, et c’est ennuyant. Mais ce n’est pas nécessairement le cas. Si l’on examine le rendement total de l’indice S&P 500 par décennie, pour les investisseurs à long terme, près de la moitié de ce rendement provient des dividendes2. Ces bénéfices ne devraient pas être qualifiés d’ennuyeux, parce qu’ils sont tellement importants pour le rendement total du marché ».

Et d’ajouter : « Puisque les dividendes jouent un rôle si important dans le rendement total du marché, nous estimons que les sociétés qui versent des dividendes, et les sociétés qui augmentent leurs dividendes de qualité supérieure en particulier, peuvent être considérées comme des solutions polyvalentes.

Ces sociétés peuvent garantir des rendements ainsi qu’un positionnement assez défensif si les marchés continuent à baisser, mais les taux de rendement élevés signifient que les titres à revenu fixe ne sont plus la catégorie d’actif austère qu’ils étaient, malgré l’aspect négatif lié aux cours des obligations à court terme. Grâce à la hausse des taux d’intérêt, les gestionnaires d’obligations peuvent désormais investir dans des sociétés de qualité supérieure qui émettent finalement des obligations à des revenus attractifs. Du côté des gestionnaires de portefeuille, l’excitation est palpable après des années d’offres maigres.

Cet optimisme mène à un autre jeu crucial pour les investisseurs : s’assurer qu’ils sont en mesure de participer au prochain marché haussier.

M. Nia estime que pour ces investisseurs à long terme, ce n’est pas le moment de faire le malin, les marchés étant en baisse et l’incertitude, élevée. À la place, les sociétés qui versent des dividendes de qualité supérieure peuvent aider les investisseurs à survivre aux périodes inflationnistes, à offrir un potentiel de rendement pendant les marchés baissiers et à positionner leur portefeuille afin de participer au prochain marché haussier.

Commandité par Gestion de placements Manuvie, au 22 juillet 2022. 

1 Source : Gestion de placements Manuvie, Morningstar Direct, au 19 juillet 2022. Le rendement de l’indice S&P/TSX Dividend Aristocrats est inférieur à celui de l’indice composé S&P/TSX sur un an, du 20 juillet 2020 au 19 juillet 2021 et du 20 juillet 2021 au 19 juillet 2022. 2 Source : Calculs de Gestion de placements Manuvie à l’aide des données de Robert Schiller de 1909 à 1989 et de Bloomberg de 1999 au 31 décembre 2019. Il n’est pas possible d’investir dans un indice. Le rendement passé n’est pas garant des rendements futurs.

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