Considérer les sociétés américaines à moyenne capitalisation pour une meilleure diversification

Il est important d’avoir une stratégie d’actions diversifiées pour mieux composer avec les cycles économiques et la volatilité des marchés. Selon nous, une sélection diligente de sociétés américaines à moyenne capitalisation peut être un excellent complément aux grandes capitalisations dans le contexte inflationniste actuel.

Le marché boursier américain est de loin le plus vaste et le plus dynamique au monde. Il s’agit également d’une classe d’actif importante pour de nombreux investisseurs dans l’atteinte de leurs objectifs financiers. De plus, les actions américaines sont performantes, comme en témoignent leurs rendements à long terme historiques qui ont été solides pour l’ensemble des capitalisations boursières.

Cependant, malgré le fait que le marché boursier américain soit vaste et que les rendements historiques corrigés du risque soient comparables entre les sociétés à grande, moyenne et petite capitalisation, la solution la plus couramment utilisée par les investisseurs pour obtenir l’exposition voulue aux actions américaines est les grandes et les méga capitalisations représentées par l’indice S&P 500, l’indice le plus liquide du monde et qui est jugé très diversifié.

Mais, l’est-il vraiment? Bien que l’argument de la liquidité soit indéniable, les grandes capitalisations n’offrent pas nécessairement aux investisseurs une diversification aussi bonne qu’auparavant, la concentration de l’indice S&P 500 ayant atteint un niveau inégalé ces dernières années.

Pour tirer parti du plein potentiel d’innovation et de croissance des États-Unis et jouir de portefeuilles plus diversifiés, nous pensons que les investisseurs devraient envisager d’élargir leur horizon au-delà des sociétés à grande capitalisation et que cette évolution naturelle les oriente vers les sociétés à moyenne capitalisation.

Les actions américaines ont récompensé les investisseurs à long terme

Croissance de 100 000 $ sur une période de 20 ans

Graphique comparant les rendements totaux de l'indice S&P 600 (petites capitalisations), de l'indice S&P 400 (moyennes capitalisations) et de l'indice S&P 500 (grandes capitalisations) en dollars américains de décembre 2001 à décembre 2021, ainsi que les ratios de Sharpe de ces trois indices sur la même période. Le graphique montre que, sur la base du rendement total, les petites capitalisations ont été les plus performantes au cours de la période tandis que, sur une base ajustée au risque, les rendements sont comparables, les grandes capitalisations surpassant légèrement les moyennes et petites capitalisations.

Source : Gestion de placements Manuvie, Macrobond, décembre 2021. Les sociétés à petite, moyenne et grande capitalisation sont respectivement représentées par les indices S&P 600, S&P 400 et S&P 500. Le taux de rendement indiqué ne sert qu’à illustrer les effets de la capitalisation et ne constitue pas une garantie de la valeur future d’un fonds de placement ou du rendement des placements dans un tel fonds. Les rendements passés ne sont pas garants des rendements futurs. Les indices sont régulièrement utilisés pour évaluer le rendement de placements dans leur région, catégorie d’actif ou secteur pertinent. Ils représentent des portefeuilles de placements non gérés.

Les grandes capitalisations américaines sont dominées par quelques sociétés seulement

Les grandes capitalisations ont beau avoir bien performé à long terme, elles ont peut-être été victimes de leur propre succès avec maintenant une forte concentration sectorielle. Quand le marché performe bien pendant une longue période, une dynamique s’installe au sein des indices pondérés en fonction de la capitalisation boursière : les principaux titres sont de plus en plus demandés à mesure qu’ils surpassent le marché. Cette dynamique est principalement attribuable aux placements indiciels. Lorsque des fonds indiciels reçoivent de nouveaux capitaux, ils doivent acheter de plus en plus d’actions ayant la plus forte capitalisation boursière. Cela crée un effet d’entraînement qui stimule le cours des actions ayant surpassé le marché et augmente davantage la concentration de ces principaux titres. Le phénomène est particulièrement notable parmi les grandes capitalisations américaines avec trois des cinq plus grands fonds négociés en bourse (FNB) au monde répliquant l’indice S&P 500.

Cette dynamique a été observée pendant les marchés haussiers menant à l’éclatement de la bulle technologique (2001) et avant la pandémie de COVID-19 (2020), périodes durant lesquelles les cinq plus grandes sociétés de l’indice S&P 500 représentaient respectivement 19 % et 18 % de la pondération de l’indice. Cette concentration a encore augmenté et atteignait 24 % au 31 décembre 2021. D’autres facteurs favorisent cette distorsion actuelle (par exemple, les cinq plus grandes sociétés ont déclaré des bénéfices globalement solides pendant la pandémie), mais le fait est que, pour chaque dollar investi dans des fonds suivant l’indice S&P 500, 24 cents sont affectés à seulement cinq sociétés et les 76 cents restants sont répartis entre les 500 autres sociétés.1

Les grandes capitalisations sont plus concentrées que jamais

Cinq principaux titres de l’indice S&P 500 (%)

Graphique montrant les cinq principales positions de l'indice S&P 500 de décembre 1991 à décembre 2021. Le graphique montre que l'indice est plus concentré que jamais.

Source : Ned Davis Research, S&P Dow Jones Indices, décembre 2021

De plus, les cinq principales sociétés du S&P 500 sont présentement Apple, Microsoft, Alphabet, Amazon et Tesla,2 des sociétés qui sont toutes axées sur la technologie et qui génèrent un quart du rendement des grandes capitalisations. Bien qu’Alphabet, Amazon et Tesla ne soient pas officiellement classées dans le secteur des technologies de l’information (TI), leurs activités de base reposent fortement sur différentes technologies, qu’il s’agisse de l’infonuagique, des logiciels ou des appareils de mobilité. Par conséquent, les investisseurs en sociétés à grande capitalisation sont non seulement exposés à un risque de concentration accrue, mais aussi à un fort risque sectoriel.

Soyons clairs, nous ne nous prononçons pas sur la qualité des sociétés elles-mêmes. Simplement, nous remettons en cause cette réalité du point de vue de la diversification. Il est important d’avoir une stratégie d’actions diversifiées pour mieux composer avec les cycles économiques et les changements. Or, comme les grandes capitalisations sont plus concentrées que jamais, nous pensons que les investisseurs devraient songer aux sociétés à moyenne capitalisation pour compléter leur exposition aux actions américaines.

Une meilleure diversification en misant sur les sociétés américaines à moyenne capitalisation : la sélection des titres est essentielle

Le marché des sociétés américaines à moyenne capitalisation offre un très large éventail d’occasions de placement. Selon la définition officielle de Standard & Poor’s, les sociétés à moyenne capitalisation sont celles dont la capitalisation boursière se situe entre 3,6 et 13,1 milliards de dollars américains. De son côté, l’indice Russell des actions à moyenne capitalisation comprend les 800 sociétés classées de la 201e à la 1 000e position du palmarès des sociétés américaines établi selon la capitalisation boursière. Dans les deux cas, les sociétés à moyenne capitalisation sont définies uniquement en fonction de la capitalisation boursière, ce qui, selon nous, ne rend pas justice au secteur des titres à moyenne capitalisation ni aux stratégies de placement qui s’y intéressent.

Les cours boursiers, et par conséquent, les capitalisations boursières, peuvent fortement fluctuer ces jours-ci sans que changent les données fondamentales sous-jacentes. La capitalisation boursière de GameStop, par exemple, est passée d’un peu plus de 1 milliard de dollars à près de 25 milliards de dollars en moins de deux semaines en 2021. Sa situation financière, ses parts de marché ou ses perspectives de croissance ont-elles tant changé en si peu de temps? Nous en doutons.

Nous pensons aussi que la capitalisation boursière ne devrait pas être le seul critère utilisé pour définir une stratégie à moyenne capitalisation. Selon nous, les sociétés à moyenne capitalisation devraient également être analysées d’un point de vue qualitatif, car elles ont tendance à partager certaines caractéristiques qui peuvent offrir le parfait équilibre entre la stabilité et une croissance potentielle. Nous définissons les sociétés à moyenne capitalisation comme des sociétés qui en sont au point où elles ont généralement compris les difficultés auxquelles font face les sociétés à petite capitalisation sur le plan de la croissance (comme trouver la bonne adéquation entre les produits et le marché, accroître leurs ventes et leur infrastructure opérationnelle et savoir comment aller chercher des économies d’échelle), mais n’ont pas encore atteint leur pleine maturité.

Les sociétés à moyenne capitalisation allient perspectives de croissance et stabilité
Diagramme de Venn énumérant les différentes caractéristiques que les valeurs moyennes partagent avec les petites et les grandes capitalisations. L'infographie montre que les valeurs moyennes sont agiles, négligées par les investisseurs, ont un potentiel de croissance élevé et opèrent souvent dans des secteurs de niche, comme les petites capitalisations, mais disposent également d'infrastructures établies, d'un accès au capital, de capacités de distribution développées et d'une stabilité des revenus, comme les grandes capitalisations.

Source : Gestion de placements Manuvie. À titre indicatif seulement.

Cette définition élargie peut donner la possibilité de trouver des sociétés prometteuses offrant des occasions de croissance. Ces sociétés à moyenne capitalisation peuvent être réparties en deux grandes catégories.

Les sociétés établies dans des créneaux spécialisés

En général, les sociétés à moyenne capitalisation ne sont pas connues de tous, mais cela ne signifie pas qu’elles ne peuvent pas dominer leur secteur d’activité respectif; le secteur est peut-être plus petit ou négligé. Le courtage immobilier commercial est un bon exemple de créneau dominé par des sociétés à moyenne capitalisation ayant une position concurrentielle établie.

 

Le secteur des registres de noms de domaine est un autre exemple. L’infrastructure des principaux domaines .com et .net est fournie par une seule et unique société à moyenne capitalisation qui aide à connecter le monde tous les jours en orientant les utilisateurs vers le bon site Web lorsqu’ils tapent le nom d’un site se terminant par « .com » ou « .net ».

Les chefs de file dans des secteurs à croissance rapide

Les gestionnaires de portefeuille de sociétés à moyenne capitalisation sont mitigés à la perspective de voir une société en portefeuille prendre de l’expansion au point de sortir de leur univers de placement. Cela se produit habituellement lorsqu’une société domine un secteur qui a connu une forte expansion sur une longue période.

 

Par exemple, les dépenses liées à la recherche et au développement (R. et D.) en biotechnologie ont considérablement augmenté au cours des 30 dernières années, et cette tendance devrait se poursuivre, car les coûts associés à la découverte et à la mise au point d’un nouveau médicament approuvé deviennent de plus en plus élevés. Le processus de R. et D. sur les médicaments est aussi très complexe, et les principaux fournisseurs de travaux externalisés de recherche préclinique capables d’aider les sociétés pharmaceutiques à s’y retrouver devraient être bien placés pour continuer à tirer parti de cette tendance.

Soyons clairs : en tant que gestionnaire de portefeuilles d’actions à moyenne capitalisation, notre objectif est d’élaborer une stratégie autonome bien diversifiée, sans nécessairement améliorer la diversification par rapport aux actions américaines à grande capitalisation. Cependant, nous savons qu’il existe de nombreuses sociétés à moyenne capitalisation qui n’ont pas d’équivalents à grande capitalisation, qui exercent leurs activités dans un secteur spécialisé qu’elles dominent et qui peuvent représenter un bon complément à l’indice S&P 500.

En bref, pour que les investisseurs améliorent la diversification de leur portefeuille d’actions américaines, il nous semble judicieux d’envisager des sociétés à moyenne capitalisation définies par leurs fondamentaux et leurs perspectives de croissance plutôt que par leur capitalisation boursière pure et simple. Dans cette définition élargie, la sélection des titres est essentielle pour repérer les entreprises complémentaires.

Meilleure diversification : pourquoi les sociétés à moyenne plutôt qu’à petite capitalisation?

On peut assurément arguer que l’univers des sociétés à petite capitalisation peut offrir aux investisseurs autant d’occasions de diversification que celui des sociétés à moyenne capitalisation. En effet, de nombreuses sociétés à petite capitalisation exercent leurs activités dans des créneaux spécialisés, et nous pensons aussi que la sélection diligente de sociétés à petite capitalisation pourrait offrir un excellent complément aux sociétés à grande capitalisation. Toutefois, la grande différence entre les sociétés à petite et à moyenne capitalisation tient dans le fait que les sociétés à moyenne capitalisation ont généralement des avantages concurrentiels plus solides que leurs homologues à petite capitalisation. Or, ces avantages sont particulièrement importants dans le contexte inflationniste actuel.

Sans compter son incidence sur les taux d’intérêt et d’actualisation, l’inflation n’est pas nécessairement nuisible aux sociétés. Si elles parviennent en effet à saisir l’inflation, cela peut les aider à accroître leurs revenus et à accélérer leur expansion. Par exemple, si une société pétrolière retire 1 % des ventes d’essence, elle gagnera plus si le prix à la pompe passe de 1,00 $ à 1,50 $ le litre.

Cependant, les sociétés ont habituellement plus de mal que cela à accroître leur chiffre d’affaires en période d’inflation. La plupart d’entre elles (p. ex., les commerces de détail et les fabricants) vendent des produits à leurs clients à un prix donné. Leur capacité à augmenter les prix – et donc à tirer profit de l’inflation – dépend des atouts qu’elles ont par rapport à leurs concurrents. Autrement dit, les revenus n’augmenteront pas si les hausses de prix d’une société se font au détriment de ses parts de marché, puisqu’elle vendra simplement moins d’unités d’un produit plus coûteux.

De plus, la hausse de l’inflation exerce généralement une pression accrue sur les marges des sociétés, car les coûts de production augmentent aussi, et les chefs de file du marché sont mieux à même de maintenir leurs marges.

Pouvoir de négociation

Les sociétés à moyenne capitalisation tendent à être plus matures que les sociétés à petite capitalisation. Elles peuvent aussi tirer profit de leur plus grande échelle, qui donne aux fournisseurs un pouvoir de négociation plus faible qu’à l’égard des sociétés à petite capitalisation. De plus, les sociétés à moyenne capitalisation sont généralement à un stade où leur infrastructure opérationnelle est en place, alors que les sociétés à petite capitalisation la construisent encore. Elles sont donc plus en mesure de préserver leurs marges en période d’inflation.  

Croissance du chiffre d’affaires

En général, les sociétés à moyenne capitalisation ont trouvé la bonne adéquation entre les produits et le marché, alors que les sociétés à petite capitalisation n’y sont pas encore parvenues. Cela leur permet d’offrir une plus grande valeur à leurs clients et de jouir de leur fidélité, de sorte qu’elles sont moins susceptibles de perdre des clients si elles augmentent leurs prix. De plus, les sociétés à moyenne capitalisation tendent à avoir de meilleurs avantages concurrentiels et une position dominante dans leurs secteurs respectifs, ce qui les aide à imposer les conditions tarifaires dans le secteur sans compromettre leur part de marché.

 

La position concurrentielle est donc particulièrement importante dans le contexte actuel. Chaque société est dans une situation différente, mais nous pensons que les sociétés à moyenne capitalisation pourraient généralement avoir des positions concurrentielles plus solides que les sociétés à petite capitalisation. Nous les jugeons donc mieux outillées pour composer avec l’inflation et en tirer profit.

Certes, en général, les sociétés à grande capitalisation présentent des avantages concurrentiels encore plus importants que les sociétés à moyenne capitalisation, et l’argument avancé en faveur des sociétés à moyenne capitalisation par rapport aux sociétés à petite capitalisation en période d’inflation pourrait aussi être invoqué pour les sociétés à grande capitalisation. Cependant, il importe aussi de noter que, à notre avis, l’écart entre les sociétés à moyenne et à grande capitalisation est beaucoup plus mince qu’entre les sociétés à petite et moyenne capitalisation – surtout lorsqu’il s’agit des sociétés à moyenne capitalisation que nous choisissons : les sociétés dominantes ayant un pouvoir de négociation suffisant pour résister aux pressions inflationnistes.

Les sociétés pouvant diversifier un portefeuille aujourd'hui sont les chefs de file potentiels de demain

Les sociétés américaines à moyenne capitalisation présentent de nombreuses caractéristiques attrayantes, comme la rentabilité, les perspectives de croissance et le pouvoir de fixation des prix. À nos yeux, leur principal avantage est toutefois la diversification. Contrairement aux sociétés à grande capitalisation, désormais dominé par une poignée de secteurs et de sociétés, le marché des titres à moyenne capitalisation couvre toute la gamme des secteurs, allant des technologies de l’information et des communications aux produits industriels et aux biens de consommation de base, et tout ce qui vient avec. Les investisseurs profitent ainsi d’un large éventail d’occasions de placement qui passent souvent inaperçues dans le marché.

Cependant, pour maximiser ce potentiel de diversification, il serait peut-être plus avantageux de sélectionner les titres soigneusement au sein de ce vaste marché, en ciblant avec diligence les sociétés dont les activités sont complémentaires et qui offrent le juste équilibre entre la stabilité et les perspectives de croissance pour élaborer une stratégie d’actions américaines diversifiée axée sur les chefs de file potentiels de demain.

 

1 En décembre 2021, l’indice S&P 500 comptait 505 titres, dont les cinq principaux (Apple, Microsoft, Alphabet, Amazon et Tesla) représentaient 24 % de l’indice. 2 En décembre 2021.

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Jeff Mo, CFA

Jeff Mo, CFA, 

Gestionnaire de portefeuille, Actions canadiennes à petite capitalisation, Actions américaines à moyenne capitalisation

Mawer Investment Management Ltd.

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