Incidence de l’inflation sur les portefeuilles de retraite : quantifier aujourd’hui le coût futur

De petites augmentations de l'inflation peuvent avoir des conséquences considérables sur les portefeuilles des retraités. Comment planifier la retraite dans une nouvelle réalité de l'inflation ? Nous quantifions l'impact que la hausse des prix peut avoir sur les plans de retraite des investisseurs, et les changements qui peuvent être apportés pour augmenter les chances d'atteindre leurs objectifs.

Points à retenir

  • L’inflation est un phénomène mondial qui peut avoir des effets dévastateurs sur les portefeuilles de retraite.
  • Les effets négatifs futurs de la hausse de l’inflation peuvent être quantifiés pour que les épargnants prennent de meilleures décisions aujourd’hui.
  • Les épargnants peuvent prendre des mesures pour atténuer les effets potentiels de la hausse de l’inflation à long terme.
« Je pense que le mot transitoire a une signification différente pour chaque personne… Je pense qu’il faudrait ne plus utiliser ce mot. » —Jerome Powell, président de la Réserve fédérale des États-Unis, 30 novembre 2021

Au cours des dernières décennies, l’inflation n’a pas été une priorité dans la plupart des pays développés. Depuis la grande inflation du milieu des années 1960 au début des années 1980, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté à un rythme beaucoup plus tolérable dans la majorité des pays développés. L'inflation n’a donc pas été la principale préoccupation des consommateurs ou des épargnants.

Toutefois, cela est en train de changer. Alors que l’inflation dans la plupart des pays du monde atteint des sommets qui n’avaient pas été observés depuis des décennies (y compris aux États-Unis, la plus grande économie du monde), elle est devenue une nouvelle réalité que nous ne pouvons plus ignorer.

Il n’est pas possible d’échapper à l’augmentation des prix

Taux d’inflation dans certains pays/régions – Décembre 2019 et décembre 2021

Diagramme à barres de l'inflation en décembre 2019 et décembre 2021 dans différents pays. L'inflation a considérablement augmenté dans des pays comme le Canada, les États-Unis, l'Allemagne ainsi que dans la zone euro et dans l'ensemble de l'OCDE.

Source : Données de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en date du 3 février 2022. L'inflation est définie comme l'augmentation d'une année sur l'autre de l'indice global des prix à la consommation de décembre 2019 et 2021 pour chaque pays/région.

La hausse des prix est facilement perceptible par les consommateurs, car elle impacte directement leur portefeuille lorsqu’ils paient à la station d’essence ou à l’épicerie. Toutefois, les épargnants et les participants aux régimes de retraite ne remarquent peut-être pas aussi facilement l’incidence beaucoup plus négative de l’inflation sur leur portefeuille, puisqu’ils ne voient pas les conséquences directes au quotidien, comme le font les consommateurs. Par conséquent, les épargnants pourraient ne pas avoir de plan financier en place pour contrer les conséquences futures de l’inflation. D’autre part, le fait que même une faible hausse de l’inflation puisse avoir des répercussions négatives démesurées sur les objectifs de retraite est une réalité mal comprise.

Quelle est l’incidence d’une légère hausse de l’inflation pour les épargnants? Quelles mesures pouvez-vous prendre maintenant pour compenser cette incidence? Dans ce document, nous présentons nos prévisions d’inflation à l’heure actuelle, nous quantifions l’incidence de la hausse des prix sur les plans de retraite des épargnants et nous suggérons des changements à apporter pour augmenter la probabilité qu’ils atteignent leurs objectifs.

L’inflation actuelle devrait ralentir, mais nous nous attendons à ce que l’inflation à long terme soit plus élevée qu’auparavant

Avec la hausse de l’inflation à l’échelle mondiale, on peut se demander si l’inflation actuelle annonce une nouvelle normalité. Nous sommes d’avis que ce débat sera bientôt réglé et que l’inflation récemment enregistrée est l’exception plus que la règle : nous nous attendons à ce que la croissance de l’IPC retombe, à mesure que les goulots d’étranglement des chaînes d’approvisionnement disparaissent.

Nos perspectives à long terme ont évolué au cours des dernières années. Avant la pandémie, nous nous attendions à ce que l’inflation atteigne une moyenne de 1,8 % à long terme. Même si nous pensons que l’inflation diminuera vers 2 % d’ici la fin de 2022, nous croyons qu’en raison des changements structurels causés par la pandémie (et d’autres facteurs inévitables), l’inflation structurelle pourrait être légèrement supérieure à celle observée pendant la décennie qui a suivi la crise financière mondiale.

La démondialisation est l’un des facteurs qui, selon nous, pourraient désormais contribuer à la hausse des prix, mais il y a deux autres éléments qui pourraient également faire grimper les prix. Premièrement, la baisse du taux de participation au marché du travail et l’inadéquation potentielle des compétences de la main-d’œuvre pourraient accentuer la tendance à la hausse des salaires, ce qui constituerait un facteur à long terme. Deuxièmement, la hausse des prix du pétrole pourrait stimuler l’inflation à long terme si l’offre d’énergie verte ne contrebalance pas adéquatement le resserrement de l’offre de pétrole (malgré sa pondération relativement faible, la variation des prix de l’énergie est l’un des facteurs qui ont le plus contribué à la variation de l’IPC). Nous nous attendons à ce que l’inflation finisse par se stabiliser légèrement au-dessus de 2 %.

La nouvelle inflation
Graphique illustrant les vues de l'équipe solutions multiactifs sur l'inflation. Elle s'attend à un retour à 2 % d'ici la fin de 2022, puis à une augmentation de 2,% à 2,5 % à long terme.

Source: Macrobond, Gestion de placements Manuvie, en date du 6 décembre 2021.

La hausse de l’inflation n’entraîne pas nécessairement une augmentation du rendement des catégories d’actif

Dans un monde idéal, les épargnants seraient en mesure de contrebalancer parfaitement les effets futurs de la hausse de l’inflation grâce à des catégories d’actif qui peuvent générer des rendements plus élevés. Cependant, en raison de la relation mal définie entre l’IPC et les différentes catégories d’actif, miser uniquement sur les actifs plus risqués sans modifier le profil de risque global pourrait ne pas suffire à compenser l’augmentation de l’inflation. Cela s’explique par la corrélation entre les catégories d’actif.

Par exemple, il n’y a qu’une corrélation modérée entre l’inflation et les taux obligataires. Au cours des 40 dernières années, la corrélation entre l’IPC global et les taux des obligations américaines à 30 ans a été d’environ 0,48 (cette corrélation s’affaiblit à mesure qu’on se rapproche de l’extrémité courte de la courbe des taux). Intuitivement, cette quasi-relation est logique, car le principal outil des banques centrales pour contrôler l’inflation consiste à relever les taux directeurs, ce qui se répercute sur les autres taux déterminés par le marché.

Malheureusement, la corrélation est moins marquée pour les actifs risqués comme les actions. Au cours de la même période de 40 ans, la corrélation entre l’IPC et l’ensemble des actions américaines a été à peine perceptible à -0,14 (0,17 pour les actions de croissance et 0,25 pour les actions de valeur). La corrélation est plus étroite pour les matières premières (environ 0,30), mais cela n’est pas nécessairement suffisant pour que nous les considérions comme un outil idéal de couverture contre l’inflation à long terme.

Corrélation entre l’IPC aux États-Unis et…
Corrélation entre l'IPC américain et diverses catégories d'actifs. La plus faible est celle des actions américaines à grande capitalisation, à -0,14, et la plus élevée est celle des matières premières, à 0,30.

Sources : Gestion de placements Manuvie, Macrobond, au 7 février 2022. Les coefficients de corrélation sont calculés à partir des rendements mensuels sur 40 ans. Les actions américaines à grande capitalisation sont représentées par l’indice S&P 500, les actions américaines de croissance à grande capitalisation par l’indice de croissance S&P 500, les actions américaines de valeur à grande capitalisation par l’indice de valeur S&P 500 et les produits de base par l’indice CRB Raw Industrials.

En bref, nous sommes d’avis que la diversification d’un portefeuille est essentielle à la réussite à long terme, mais nous ne croyons pas nécessairement que la répartition de l’actif devrait être utilisée comme seul outil pour compenser la hausse de l’inflation. 

Même une faible hausse de l’inflation peut avoir d’importantes répercussions sur les portefeuilles de retraite

Les épargnants devraient-ils s’inquiéter si l’inflation n’augmente que de quelques points de base (pb)? Si la répartition de l’actif n’est pas un outil idéal pour se protéger de l’inflation, que peut-on faire pour atténuer les effets de l’inflation?

Nous avons décidé de répondre à une question plus précise et plus pragmatique :

si j’ai X ans, que je prévois prendre ma retraite à 65 ans et que l’inflation prévue augmente de Y %, combien dois-je investir de plus aujourd’hui pour que mon portefeuille de retraite me verse un montant déterminé de revenu réel (ajusté en fonction de l’inflation)? 

Pour répondre à cette question, il nous faut déterminer la durée de l’inflation prévue (DIP) pour l’épargnant moyen. La DIP permet de déterminer la sensibilité à la hausse de l’inflation des versements de revenu futurs de votre portefeuille de retraite : plus la DIP est élevée, moins le revenu réel qui peut être tiré de ce portefeuille est élevé, compte tenu d’une certaine variation de l’inflation.1 Règle générale, plus vous êtes jeune, plus votre DIP est élevée. C’est logique, car plus vous êtes loin de la retraite, plus vous êtes touché par un taux d’inflation plus élevé, puisque ce taux d’inflation plus élevé affectera votre portefeuille pendant plus longtemps.

La DIP est la donnée essentielle pour quantifier l’incidence de l’inflation

Durée de l’inflation prévue en supposant que le départ à la retraite aura lieu à 65 ans

Diagramme à barres de DIP par âge. Il montre que les âges plus élevés ont des DIP plus faibles ; une personne de 65 ans a une DIP de 12,8 alors qu'une personne de 20 ans a une DIP de 57,8.

Source : Calculs de Gestion de placements Manuvie, en date du 1er février 2022. La durée de l'inflation prévue (DIP) est un concept calculé par l'équipe Solutions multiactifs

Au moyen de la DIP, nous pouvons calculer le coût futur d’un taux d’inflation plus élevé pour l’épargnant d’aujourd’hui. Le coût est lié au changement du portefeuille requis aujourd’hui (PRA). Le PRA est la somme que vous devez investir aujourd’hui pour recevoir un montant prédéterminé (ajusté en fonction de l’inflation) de votre portefeuille de placements entre l’âge de 65 ans et votre décès. Par exemple, notre modèle nous indique qu’une personne moyenne de 30 ans (que nous appellerons dans notre exemple Martine) qui veut recevoir un revenu réel de 50 000 $ par année de son portefeuille de retraite à partir de 65 ans jusqu’à son décès, doit avoir un PRA de 242 257 $; c’est-à-dire, qu’en tenant compte de l’inflation actuelle, un épargnant qui veut recevoir en moyenne 50 000 $ de revenu annuel doit investir aujourd’hui 242 257 $.2

Si nous tenons compte de la DIP de Martine, nous pouvons calculer le coût probable d’une augmentation de l’inflation pour son portefeuille. Ce coût correspond à l’augmentation du PRA en raison de la variation de l’inflation prévue. Règle générale, toute augmentation ou diminution de 1 % de l’inflation prévue entraîne une augmentation ou une diminution correspondante de 1 % du PRA pour chaque année de DIP.

L’équation est la suivante :

ΔPRA% = ΔI x DIP

Ou, plus simplement :

L’incidence (en pourcentage) qu’une hausse de l’inflation a sur un portefeuille est égale à
la variation prévue de l’inflation multipliée par la DIP de l’épargnant.

Prenons l’exemple de Martine, dont la DIP est de 47,6. Nous savons qu’elle a besoin d’un portefeuille de 242 257 $, selon l’ancien taux d’inflation, pour combler ses besoins de revenu de 50 000 $ par année à la retraite. Si l’inflation prévue augmente de 0,4 % (une augmentation que nous jugeons tout à fait possible), Martine aura maintenant besoin d’environ 288 491 $ (c.-à-d. une augmentation de 19,1 %, ou 0,4 % x 47,6) pour recevoir le même revenu réel de 50 000 $ chaque année, de 65 ans jusqu’à son décès.

Donc, cette augmentation apparemment modeste de 0,4 % de l’inflation prévue nécessite d’avoir un portefeuille de placements actuel supérieur de près de 20 %.

Les effets disproportionnés de l'inflation
Exemple de l'impact de l'évolution de l'inflation sur la retraite. Il utilise Martine, dont le PRA passe de 242 mille à 288 mille en raison de l'augmentation de 0,4% de l'inflation.

Il est important de noter que l’incidence de la hausse de l’inflation sur les épargnants change en fonction de la DIP, qui, à son tour, dépend de l’âge de l’épargnant et du nombre d’années avant la retraite. Par exemple, nous pouvons voir qu’une augmentation de 40 pb de l’inflation prévue fait augmenter le PRA d’une personne de 65 ans de 5,1 %, mais que cette même augmentation de 40 pb a un coût de 23,2 % pour un épargnant de 20 ans. 

Les variations de l’inflation prévue ont des répercussions différentes selon votre âge

Variation du portefeuille de retraite d’aujourd’hui selon la variation de l’inflation prévue

Graphique des différentes variations du PRA en fonction des différents scénarios d'inflation prévue.

Source : Calculs de Gestion des placements Manuvie, en date du 1er février 2022.

Préparer les portefeuilles en fonction de l’inflation pourrait vous obliger à prendre des décisions difficiles

Nous pouvons constater que même une légère hausse de l’inflation peut avoir une incidence importante sur la planification de la retraite. Étant donné que la répartition de l’actif a elle seule n’est pas une couverture suffisamment fiable, les épargnants ont peu d’options pour se préparer. 

 

Augmenter le montant investi dans votre portefeuille dès maintenant

La solution la plus simple – bien que probablement la plus difficile à concrétiser – consiste à investir des fonds supplémentaires dans le portefeuille de retraite. Le montant correspond à la différence entre le PRA avant et après la variation de l’inflation prévue. 

Fonds supplémentaires à verser dans le portefeuille = PRAaprès – PRAavant

Si le PRA de Martine était de 242 257 $ avant l’augmentation de l’inflation prévue et qu’il est maintenant de 288 491 $, la solution est d’ajouter 46 234 $ à son portefeuille actuel. 


Diminution des besoins de revenu

La deuxième solution n’exige pas de verser des fonds supplémentaires dans le portefeuille; elle exige plutôt que l’épargnant accepte de recevoir un revenu de retraite moins élevé; autrement dit, s’il ne peut pas mettre plus d’argent dans son portefeuille aujourd’hui, il peut réduire le montant qu’il recevra à la retraite. La réduction du revenu peut être calculée comme suit :

Revenu réel de retraite révisé = PRAavant/(1 + ΔPRA %)

Dans le cas de Martine, son objectif de revenu réel à la retraite devra passer de 50 000 $ par année à 50 000 $/(1 + 0,191), soit 41 981 $ par année. 

 

Report du départ à la retraite

La troisième option consiste à reporter le départ à la retraite. De combien de temps? Cela dépend de la variation de l’inflation prévue et de l’âge de l’épargnant. Si Martine (30 ans) veut conserver son revenu réel annuel de 50 000 $ à la retraite sans ajouter de fonds à son portefeuille de retraite aujourd’hui, elle devra prendre sa retraite 44 mois (un peu plus de trois ans et demi) plus tard que prévu.

Repousser l’âge de la retraite est quantifiable (mais proablement pas la solution idéale)

Report de la retraite (en nombre de mois) en raison d’une hausse de 0,4 % de l’inflation prévue

Diagramme à barres des mois supplémentaires nécessaires pour reporter le départ à la retraite en raison d'une augmentation de 0,4 % de l'inflation prévue. Une personne de 30 ans, par exemple, devrait reporter son départ à la retraite de 44 mois.

Source: Gestion de placements Manuvie, en date du 1 février 2022

La nouvelle inflation exige de nouveaux outils de planification de la retraite

L’inflation nous affecte tous d’une façon ou d’une autre et, le plus souvent, de façon négative. De toute évidence, aucune des solutions ci-dessus n’est idéale ou même faisable pour de nombreux épargnants, car elles supposent soit une réduction du revenu à la retraite, soit une augmentation des fonds versés dans le portefeuille de placement maintenant, soit de travailler plus longtemps.

Il n’existe pas de solution universelle à un problème tel que la hausse de l’inflation. La constitution d’un portefeuille de retraite prend des années de planification et de rigueur, et même les meilleurs plans de retraite peuvent être mis à rude épreuve par divers facteurs, dont certains facteurs économiques ou propres au marché.

Bien que nous ne puissions pas contrôler l’inflation ni la prédire avec une précision absolue, nous pouvons quantifier à la fois les répercussions financières qu’elle entraîne et les décisions difficiles qui doivent être prises pour en contrer les effets. Ce sont des outils essentiels qui peuvent maintenant être fournis aux épargnants afin qu’ils puissent planifier une retraite confortable malgré l’augmentation de l’inflation. 

 

Pour calculer la DIP, nous supposons que les actifs, tels que les actions ou les obligations, auront un rendement prévu fixe. 2 Il s’agit d’une hypothèse mathématique seulement. Les chiffres sont fondés sur des hypothèses, et les situations personnelles peuvent différer. Les hypothèses concernant les taux d’intérêt réels et le rendement des catégories d’actif sont déterminées par le modèle de l’équipe Solutions multiactifs. 

Une crise généralisée dans le secteur de la santé, comme une pandémie mondiale, pourrait entraîner une forte volatilité des marchés, la suspension et la fermeture des opérations de change, et affecter le rendement des fonds. Par exemple, le nouveau coronavirus (COVID-19) a considérablement perturbé les activités commerciales à l’échelle mondiale. Les répercussions d’une crise sanitaire ainsi que d’autres épidémies et pandémies qui pourraient survenir à l’avenir pourraient avoir des répercussions sur l’économie mondiale qui ne sont pas nécessairement prévisibles à l’heure actuelle. Une crise sanitaire peut exacerber d’autres risques politiques, sociaux et économiques préexistants. Cela pourrait nuire au rendement du portefeuille, ce qui entraînerait des pertes sur votre placement.

Les placements comportent des risques, y compris le risque de perte du capital. Les marchés des capitaux sont volatils et peuvent considérablement fluctuer sous l’influence d’événements liés aux sociétés, aux secteurs, à la politique, à la réglementation, au marché ou à l’économie.  Ces risques sont amplifiés dans le cas des placements effectués dans les marchés émergents. Le risque de change s’entend du risque que la fluctuation des taux de change ait un effet négatif sur la valeur des placements détenus dans un portefeuille.

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À propos de Gestion de placements Manuvie

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Alex Grassino

Alex Grassino, 

Chef, Stratégie macroéconomique, Amérique du Nord, équipe Solutions multiactifs

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Emilie Paquet, FSA

Emilie Paquet, FSA, 

Chef des initiatives stratégiques et de l'innovation, Équipe Solutions multiactifs

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